Page 214 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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nomme Ruach en hébreu ou Linga sharira en
sanscrit, - "
-
A Tôtat d'indifférence, alors qu'il ne professe pas
le ; «Connais-toi toi-même! », l'homme ignore
son corps astral. Son sang circule, son coeur batf
ses pouls marquent les pulsations, sans qu'il s'in-
quiète de la cause de ces phénomènes qui s'ac-
complissent en dehors de sa volonté. -
Celui-là même qui exerce une influence sur
autrui par le regard ne se demande pas quel est
le lien qui èlablit une communication entre l'un
et l'autre, Le savant officiel, hasardant des expli-
cations qui ne se sont le plus souvent que des tau-
tologies, ne veut pas avouer que dans la projec-
tion de cette force magnétique ou suggestive, il
sort de lui-môme, il se dédouble pour aller, par
le. corps astral, aussi matériellement qu'il irait par
le corps matériel vers le sujet toutes les fois que
la force ou la pensée doivent exercer une action
hors de la portée des tacts matériels.
En une assemblée, les auditeurs sont atten-
tifs et l'orateur s'efforce de convaincre. Les corps
astraux des uns et de l'autre se penchent eh
quelque sorte pour se rapprocher, et de la collec-
tivité se forme un groupe—attention—surlequel
s'exerce l'influence psychique du parleur, en
dehors de son effet purement vocal.
Ainsi, dans la colère, la terreur. Les langues
ont, à cet égard', de singulières et utiles révéla-
tions. : l'homme qui hait foudroie du regard son
adversaire qui pâlit. La force astrale de l'un s'é-