Page 211 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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      comme une  personne  assise à sa fenêtre  regarde
      les allants et les venants dans la rue ou bien
      prendre part  elle-même aux événements  qui  se
      déroulent ou encore  s'y promener, y voyager,
      entrer en  relations  de toutes sortes aveGles êtres
      qu'elle y  rencontre.
        Les rêves ne sont  pas  des  illusions,  ou  plutôt
      il  n'y  a  pas d'illusions, tout est réalité. Il ne  s'agit
     "que  de  comprendre qu'il ya desplans différents.
      Pendant le  sommeil,  Télément astraldes hommes
      évolue sur. le  plan supérieur,  sur sa limite la  plus
      prodie,  il est  vrai,  comme s'ils  regardaient par-
      dessus le mur d'une  propriété  dans  laquelle  ils
      n'ont  pas  le droit de  pénétrer.
        Le monde  astral,  en raison de l'activité  psy-
      chique qui  est sa  caractéristique, s'agite  avec une
      rapidité  dont la  plus  fiévreuse activité terrestre
      ne saurait donner une idée : l'oeilde Tâme, ouvert
      pendant  le sommeil, voit  passerjdes formes__sans
      cesse  renouvelées,  il arrête au  passage  les formes
      qui  ont une  analogie avec les souvenirs dont la
      conscience de l'homme endormi  _est  elle-même
      imprégnée.
        Le  Corps  astral fait  plus  encore ; il  emprunte
      la matière astrale  pour  en  envelopper  les formes
      projetées par  le cerveau de son double matériel
      et dont il a en lui  l'empreinte,  et c'est ainsi  qu'il
      l'ecoiistitue  pendant  le sommeil les  choses*  les
      êtres et les faits de l'état de veille, C'est un en-
      trelacement  de deux vies, Tune sur le  plan phy-
      sique,  l'autre sur le  plan  astral.
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