Page 266 - Lermina, Jules (1839-1915). Science occulte, magie pratique, révélation des mystères de la vie et de la mort. 1890.
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252           MAGIE PRATIQUE
            Voici  quelques-unes  de ses  propositions  fonda-
          mentales :
            1°  L'esprit  dans l'homme  est la seule  partie
          réelle et  permanente  de son être. Le reste de sa
          nature étant  comppsé  de toutes choses  composées,
          soumises à la  décomposition,  il  n'y  a dans l'homme
          que  son  esprit qui  soit  permanent.
            De  plus, l'Univers étant Un et chacune des choses
          qu'il contient étant en relation avec chacune des
          autres et aveGle tout, ce dont on a une  parfaite  con-
          naissance sur le  plan supérieur  dont il  s'agit,  aucun
          acte, aucune  pensée  ne  peut  se  produire,  sans  que
          le  grand Tout en ait la  petception.
            D'où suit  que  tout est lié  par  le lien indissoluble
          delafiaternité.       7
            2° Au-dessous de  l'Esprit  et au>dessus de l'Intel-
          lect)  il  y  a un  plan  de conscience dans  lequel  les
          faits sont notés et  qu'on appelle  communément la
         " Nature  spirituelle  de l'homme : cette nature  est
          susceptible  d'éducation aussi bien  que  le  corps  et
          l'intellect»
            3° On ne  peut  atteindre à l'éducation  spirituelle
          qu'autant  que  les intérêts matériels,  les  passions  et
          les  exigences de la chair sont subordonnés aux
          intérêts, aux  aspirations  de la nature  supérieure,  et
          c'est une  question  de  système  et de lois établies.
           4° Les hommes    systématiquement  entraînés
         atteignent  une claire vision du monde immatériel
          et,spirituel : ieurs facultés antérieures saisissent la
          vérité aussi facilement  que  leurs facultés  physiques
          perçoivent les  objets  matériels et leurs facultés
          intellectuelles les  objets  de la  raison»  d'où suit  que
          leur  témoignage  à  l'égard  de cette vérité a autant
          de valeur  que  celui des savants et des  philosophes,
          relativement à la vérité de  l'objet de leurs études
          respectives»
           5° Pendant le cours de leur éducation spirituelle»
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