Page 23 - regards d'un promeneur à paris
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« Solitude 5 aux Buttes Chaumont»
Laissé pour compte, devant ses chimères Bien sûr c'est soleil Lentement, comme feuille en automne, Ne restez pas des noix
Clown triste et serein Rivages et plaisirs il volette en tombant Devenez de grands arbres
Lune solitaire Bien sûr c'est chaleur Il tombe, il ne meurt pas ! Vivez dans la forêt
Rires lointains. Et douceur du plaisir … Il se durcit un peu là ou là Roulez loin du plateau !
…Bien sûr, c'est pas si sur Il devient une noix Profitez de l'automne
Près du parc, des fêtes foraines C'est plutôt notre évidence Tiens c'est pas mal une noix pour vous cacher sous terre
Le pavé luisant de soleil Clamée comme dans un cri et renaître au printemps !
Mais c'est la pluie quand même Silencieux pour les autres Ça se carapace
Qui transperce le ciel. Ça se recroqueville Mais lui, eh bien lui bien sur
Martyre crucifié, le ciel Le clown en sourit Ça fait joli sur un plateau Il est devenu noix
Martyre éclaboussé de lumières Ça fait plaisir aux écureuils. Il devient dur
Ecartelé par les nuages Mais ne s'en amuse pas c'est déjà l'hiver
Cette scène le ravit Il devient noix
Tant de jeunesse dans un seul sourire Par l'éclat de sa vie Parmi les noix Sur ce, la noix abandonnée
Tant d'insouciances et de bonheurs à Le clown en sourit Les autres noix Tout au fond d'un poème
deux
Mais la lune pâlit Celles du plateau en décembre
Cachés aux yeux des autres, ils s’aiment.
Son cœur Conventionnelles, bien installées s'est cachée
sur une branche se perche Qui le prennent pour un fou
© Erick Gaussens Hillwater - 2023 lune solitaire Quand il leur dit : écoutez-moi !