Page 7 - regards d'un promeneur à paris
P. 7
« Maison cérémonielle Tifalmin »
Le tambour est posé devant la palissade Il fixe de ses yeux les merveilleux dessins
La maison sacrée sans lui sonnerait creux Cela soulage un peu ce bruyant tumulte
Les bois sculptés ne seraient plus que façade Des épreuves passées pour qu’on le dise adulte
Personne n’y viendrait invoquer les dieux En suivant le cérémonial du peuple Tifalmin
……
Pour l’instant de la foret ou bien de la savane
Seuls les bruissements des feuilles et des lianes
Viennent aux oreilles des singes attroupés
Bientôt son sourd rebondira sur canopée
« Excuses de l’auteur »
La rumeur de cérémonie approche en s’amplifiant Musée du Quai Branly, une divagation poétique
Un rythme lancinant et des voix multipliées Devant les bois travaillés, longuement assemblés
Accompagnent la tribu et au milieu l’enfant Par ce peuple survivant depuis le néolithique
Qui marchent avec eux le regard apeuré Dont j’ignore tout et qui vit en Nouvelle Guinée
© Erick Gaussens Hillwater - 2023