Page 33 - flip furtives rencontres 2
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« Celle qui boit le soleil »                                                            « Ivresse ensoleillée »




                Le ciel se fait l'écho                                                                  Elle marchait seule dans Paris

                de la lumière, et  joue,                                                                Des feuilles rouges bruns

                              à chacun de tes pas,                                                      A chacun de ses pas

                où le chemin te  conduit .                                                              La faisait glisser un peu.

                                                                                                                      Des vagues de lumières

                Les herbes ploient,                                                                                   Sur ses yeux ondulaient.
                contre ce champ à la pente douce:                                                                     Tamisés par les frondaisons


                                                                                                                      Les rayons de soleil, sur sa chevelure rousse
                un semis de fleurs d'étoiles                                                                          Lui faisaient comme un semis de fleurs des champs

                d'où émerge la robe blanche.

                Tu avances, la  chevelure  rousse...                                                    Elle se souvint tout à coup de cet été, et de sa robe blanche virevoltant quand elle
                                                                                                        courait sur le sentier en pente du champs qui rejoignait la mer. Sa chevelure rousse
                              Celle  qui boit le soleil,
                                                                                                        s’enivrait du parfum du bonheur, un léger vent déposait une caresse sur sa nuque
                Comme    s'étalent,   ondulent,                                                         blanche, et gonflait sa robe comme une voile qui la portait. Entrainée par sa course,
                                                                                                        elle se rapprochait de moi
                vagues  sur la nuque blanche,
                                                                                                        qui l’attendait en bas,

                                                                                                                      et puis…et puis… et puis elle fut dans mes bras
                robe comme une  voile,
                                                                                                                      cheveux mêlés, corps passionnés,
                que le vent porte, et pousse...
                                                                                                                      nos bouches burent ensemble

                                                                                                                      les derniers gouttes de l’été
                Légère comme le parfum du bonheur.
                                                                                                                                                                  moi, je n’y croyais pas…
                                                      Elle se rapproche de moi....
                Re Chab- mai 2015                                                                       Erick Gaussens Hillwater, novembre 2022
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