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« Celle qui boit le soleil » « Ivresse ensoleillée »
Le ciel se fait l'écho Elle marchait seule dans Paris
de la lumière, et joue, Des feuilles rouges bruns
à chacun de tes pas, A chacun de ses pas
où le chemin te conduit . La faisait glisser un peu.
Des vagues de lumières
Les herbes ploient, Sur ses yeux ondulaient.
contre ce champ à la pente douce: Tamisés par les frondaisons
Les rayons de soleil, sur sa chevelure rousse
un semis de fleurs d'étoiles Lui faisaient comme un semis de fleurs des champs
d'où émerge la robe blanche.
Tu avances, la chevelure rousse... Elle se souvint tout à coup de cet été, et de sa robe blanche virevoltant quand elle
courait sur le sentier en pente du champs qui rejoignait la mer. Sa chevelure rousse
Celle qui boit le soleil,
s’enivrait du parfum du bonheur, un léger vent déposait une caresse sur sa nuque
Comme s'étalent, ondulent, blanche, et gonflait sa robe comme une voile qui la portait. Entrainée par sa course,
elle se rapprochait de moi
vagues sur la nuque blanche,
qui l’attendait en bas,
et puis…et puis… et puis elle fut dans mes bras
robe comme une voile,
cheveux mêlés, corps passionnés,
que le vent porte, et pousse...
nos bouches burent ensemble
les derniers gouttes de l’été
Légère comme le parfum du bonheur.
moi, je n’y croyais pas…
Elle se rapproche de moi....
Re Chab- mai 2015 Erick Gaussens Hillwater, novembre 2022