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« Mystère souriant à Lampaul Guimilliau »
Des fleurs éclatantes dans une corbeille de pierre, posées là pour la
fête. Un peu plus loin une ronde se forme aux sons de chanteuses,
joueurs de harpes, d’accordéon et de bombardes, Feist Noz à
Lampaul, avant que la nuit ne tombe, de l’autre côté de la place :
Souriant un peu l’enclos méditait
Ses portes fermées peut-être le protégeaient
Granit solitaire sous un ciel lumineux
Il y poussait les fleurs sauvages au cœur aventureux.
Bien sur sous le soleil, bientôt en sommeil, et l’été finissant, Cette grille bleue est close, mais peut être après tout le loquet
l’endroit est beau et de piété rayonnant. Bien sur on entend lui n’est pas poussé, est ce mon esprit moralement éduqué qui
l’entrainante mélancolie des gens qui dansent en cercles bien fait que de l’ouvrir je n’ose ? alors un peu honteux, en essayant
ordonnés avec le sérieux mêlé de sourires heureux des rites anciens. de faire que personne ne me voit, à pas lents, vers le bleu
Païen ou sacré, c’est un entre deux dans lequel le village à la nuit se arrogant de ce fer forgé, je m’approche des tourelles de pierre,
rassemble, mais alors pourquoi alors que tous s’accordent, cette et je pousse la porte qui grince un peu mais s’ouvre
mystérieuse dissonance avec ces portes fermées ? simplement, tranquillement, sur le terrain paroissial
Trois pas après le portail de fer forgé C’est à Lampaul Guimilliau au nom harmonieux
A l’ombre du porche on sait y trouver Que le labeur des hommes et peut être des dieux
Un alignement de saints, visages de paysan A fait de la pierre par des mains usées
Les sculpteurs d’ici s’inspire du vivant Un calme sanctuaire où l’on peut méditer.