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« Porte cochère à Vence »
Peut être dans le lointain, un léger bruit de sabots
Un murmure subtil de vin coulant de la barrique
Je crois que se dessine un arbre fantomatique Ais je rêvé tout cela ? peut-être et même sans
Brume de moyen âge à Vence où il fait beau doute
Imaginaire traçant dans l’air une vraie fausse
route
Une énorme roue accolée tranquillement aux pierres
Il m’a emmené loin, loin des céramiques
Semble attendre en vain qu’on sache à quoi elle sert
Loin des plantes grasses, loin du prosaïque
Même au temps des croisades quel serait le charroi
Dont la taille surhumaine mériterait tout ce bois ?
Je garde en mon cœur cette voute de bois,
Quelques stances posées sous les pierres de
Ou alors c’est que bientôt abritée sous le porche
Vence.
Posée sur un billot, elle accueillera la fête
…
Çà et là les gamins enflamment des torches
La fête s’étourdit au chant du troubadour poète.
