Page 22 - Bulletin, Vol.80 No.2, September 2021
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répondre à leurs interrogations. De plus, nos réseaux nous permettent de trouver
                     la bonne réponse à des questions plus difficiles.

                     Enfin, nous organisons des séminaires d’information indispensables au bon suivi
                     et à l’actualité.

                     En temps normal, nous programmons une assemblée générale au printemps ce
                     qui n’a évidemment pas pu être le cas cette année.

               Comment avez-vous rejoint l’association ?

                     J’ai  commencé  ma  carrière  à  l’ONU  en  1971.  Deux  ans  avant  ma  retraite,  je
                     travaillais à la GPAFI (assurance complémentaire).

                     Mon prédécesseur : Anders Tholle, que j’admirais car il était brillant et dévoué, est
                     entré dans mon bureau et m’a dit amicalement : « tu es membre de l’AAFI/AFICS
                     à partir de maintenant et candidate pour intégrer le comité. » Je lui ai répondu que
                     je n’étais pas encore retraitée mais il m’a rétorqué qu’ils avaient besoin de moi.
                     C’était,  certes,  une  manière  un  peu  directe  de  procéder  mais  avec  le  temps  j’y
                     souscris. Je considère en effet qu’il est très important que les membres adhèrent à
                     notre association avant de partir à la retraite et ce, afin de disposer des meilleures
                     informations et envisager ainsi la meilleure façon de procéder.

               Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

                     La  principale  concerne  les  conditions  d’accès  au  Palais  qui  sont  difficiles  et
                     provoquent  des  conséquences  en  chaîne.  Ces  difficultés  dissuadent  de  plus  en
                     plus  nos  membres  de  venir  assister  aux  réunions  ou  tout  simplement  de  venir
                     nous  rendre  visite.  A  cet  égard,  il  serait  pourtant  tellement  simple  d’émettre
                     quelques autorisations par jour pour permettre l’accès au Palais de nos retraités
                     avec véhicule au lieu de les refouler à l’entrée. Pour certains d’entre eux qui ont
                     du mal à marcher et qui ont donné plusieurs décennies de leur vie à l’organisation,
                     ces interdictions sont difficilement supportables. Comme les gens ne peuvent pas
                     entrer au Palais, ils se désintéressent de leur ancien lieu de travail et le lien est de
                     plus en plus souvent coupé.

               Avez-vous un exemple d’une de vos interventions récentes ?

                     Une dame nous a contactés afin d’essayer de trouver une solution pour obtenir le
                     remboursement  des  frais  de  fin  de  vie  de  sa  mère,  ancienne  fonctionnaire
                     internationale.

                     Ce  remboursement  a  finalement  été  obtenu  grâce  à  notre  intervention  mais  le
                     délai a été important. La plupart du temps, il vaut mieux nous contacter le plus vite
                     possible  pour  que  nous  puissions  accompagner  les  personnes  ou  leurs  enfants
                     qui  ne  connaissent  pas  les  subtilités  de  certaines  démarches  administratives.
                     Notre  collègue  France  Henry  apporte  actuellement  son  aide  à  une  dizaine  de
                     personnes, souvent très âgées qui lui font parvenir leurs dossiers.






               AAFI-AFICS BULLETIN, Vol. 80 No.2, 2021-09                                                21
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