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culture

Place Franz Liszt - Genève

Litho A. Devéria 1832

Révolution. La famille rentre en France après la voyant : « Ecco la capigliatura d’Apollon ! »
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la naissance de Marie qui épousera en 1827 Deux semaines plus tard, ayant hâte de
Charles Louis Constant, comte d’Agoult et se sentir chez eux, ils s’installent dans un
deux filles naitront de cette union, Louise appartement situé dans l’Immeuble qui forme
(1828-1834) et Claire (1830-1912). Marie, l’angle de la rue Tabazan et de la rue Étienne-
devenue comtesse d’Agoult, entretiendra une Dumont (anciennement rue des Belles-Filles).
liaison passionnelle avec Liszt à partir de 1833 Sur la façade de la maison une plaque en
au point de quitter son époux et sa fille cadette, marbre , avec inscription en lettres d’or, fut
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l’aînée étant décédée un an plus tôt. Les deux posée en1896 par les soins de M. H. Kling,
amants quittent la France et le soir du 21 professeur de musique du Conservatoire de
août 1835 , la comtesse Marie et Franz Liszt Musique
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« une beauté blonde vêtue à la dernière mode
et un jouvenceau dégingandé, d’une pâleur FRANZ LISZT
byronienne sous une forêt de cheveux clairs 1811-1886
retombant droit sur la nuque » arrivèrent à CÉLÈBRE PIANISTE
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Genève, à l’Hostellerie des Balances . Marie A DEMEURÉ DANS CETTE MAISON
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était si blonde qu’un italien se serait écrié en 1835-1836
On remarquera que le nom de Marie d’Agoult
« Un soir d’août 8 5 », selon Bory, op. cit.
(p. 5) (surnommée « Arabella » ou « princesse
4 Françoise d’Eaubonne « La vie de Franz Mirabella » par George Sand) ne figure pas.
Liszt », Éditions Albin Michel, 96 Par la suite, après 1930, cette plaque a été
5 « L’Hostellerie des Balances, ou de la Balance remplacée par une nouvelle avec un texte
d’or, l’une des plus illustres de Genève, se trou- modifié, le prénom de Liszt a été francisé
vait à l’endroit de l’actuelle jonction de la rue du 18
Rhône et de la place Bel-Air. Elle était le séjour (François ), les dorures supprimées et son
ordinaire des personnages importants arrivant à
Genève » (cf. Blavignac « Histoire des enseignes
d’hôtelleries… » in « Journal de Flournoy ( 675- 6 « Voici la chevelure d’Apollon ! » in « François
692 », édité et annoté par Olivier Fatio, Droz, Liszt », J. Wohl (dans la salle d’Apollon, à Venise)
Genève, 994 (p. 2, note 28). Selon Claire-Eliane 7 Robert Bory « Une retraite romantique en
Engel, (in JDG du .0 . 945 « Autour de Liszt de Suisse, Liszt et la comtesse d’Agoult », Editions
Marie d’Agoult »), « La comtesse serait d’abord SPES, Lausanne, 2e édition, 9 0 (p. 7)
descendue dans l’hôtel le plus proche du termi- 8 François, comme sur l’acte de naissance du
nus des postes. Elle n’alla aux Balances qu’un ou 8. 2. 8 5, de Blandine-Rachel, fille naturelle de
deux jours plus tard, et dès le août, elle loua Liszt et Catherine Adélaïde Méran (pseudonyme
l’appartement de la rue Tabazan ». de la comtesse d’Agoult).

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