Page 31 - Bulletin, Vol.82 No.1, April 2023
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SCHELLAC OU PAS SCHELLAC
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                                                                                Par Odette FOUDRAL

               « Dans le cochon tout est bon » vantait les publicités du 20    ème  siècle. Nous avons donc
               vécu les années d’abondance, en Europe seulement, où toute la publicité encourageait
               à manger plus… toujours plus.

               Mais parfois la vie réserve de drôles de situation. Nous suivons maintenant de près la
               croisade (car il s’agit bien de croisade) des végans et des antispécistes qui voudraient
               un monde sans protéine animale. Moi, personnellement tant qu’on me laisse libre de
               m’empoisonner avec un bon steak cela ne me dérange pas. Je trouve cependant un
               peu « fort de roquefort » qu’ils ne fassent pas la chasse aux additifs d’origine animale
               qui se glissent dans les aliments sans être mentionnés.
               Au fait : pourquoi y a-t-il du sucre dans le beurre !!l (295 additifs possibles selon Open
               FOOD facts)

               Selon Alternative V.
               « Ils mangent de la viande mais ils ne le savent pas. Porc, bœuf, veau, insectes sont
               partout, même dans les produits laitiers.

               Pourquoi  ?  Parce  que  les  industriels  peuvent  utiliser  des  produits  dérivés  d’animaux
               sans pour autant être obligés de les mentionner sur l’étiquette !
               Et quand ils se décident à les mentionner, ces dérivés d’animaux sont planqués
               sous des appellations qui ne nous sont pas familières. Voire incompréhensibles.

               « Les industriels se débrouillent pour que les consommateurs ne comprennent pas les
               intitulés » accuse Christophe Brusset. Industriel dans l’agro-alimentaire pendant plus de
               20  ans,  industrie  qu’il  a  fini  par  déserter,  il  a  raconté  dans  deux  livres  les  coulisses
               édifiantes de la fabrication des aliments industriels. »
               Il est intéressant de lire les ouvrages qui vous permettent une alimentation plus saine et
               ainsi couper un peu des dividendes des grosses multinationales de l’agro-alimentaire.











               1  La gomme-laque, ou shellac au Canada, est une laque issue de la sécrétion d'une cochenille
               asiatique, Kerria lacca. La gomme-laque, comestible, est utilisée comme cire sur les bonbons et
               les pilules. Ses propriétés alcalines la rendent intéressantes pour protéger un médicament lors
               du transit dans le tube digestif et libérer le principe actif au bon endroit (dans l'intestin grêle ou
               le côlon)13. En agriculture, on l'utilise pour protéger les pommes qui perdent leur cire naturelle
               lors  de  la  récolte  et  du  nettoyage14.  Elle  reçoit  à  ce  titre  le  code  E904  en  tant  qu'additif
               alimentaire15. Les végétaliens évitent ce produit puisqu'il est d'origine animale.
               La gomme-laque peut être un allergène par contact. Les symptômes sont des irritations de la
               peau
                (SOURCE WIKIPEDIA)

               AAFI-AFICS BULLETIN, Vol. 82 No.1, 2023-04                                                29

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