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Archéologie
Site arJchéologique de Joya de Cerén
oya de Ceren était une commu- Les circonstances de l’éruption volcani- nauté agricole préhispanique qui, que expliquent la préservation remar- comme Pompéi et Herculanum en quable de l’architecture et des objets
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Italie, fut brutalement engloutie par une des anciens habitants, à leur place habi- éruption du volcan Laguna Caldera vers tuelle de stockage ou d’utilisation,
600. Grâce à leur parfait état de conser- vation, ses vestiges témoignent de la vie quotidienne des cultivateurs mésoaméri- cains de l’époque.
Valeur universelle exceptionnelle Brève synthèse
Joya de Cerén est un site archéologique situé dans le canton de Canton de Joya de Cerén, dans le département de La Li- bertad, au Salvador. Ce bien couvre 3 200 ha.
Le site archéologique contient les restes d’un village agricole préhispanique re- couvert par une éruption volcanique au VIIe siècle.
Vers l’an 500, les parties centrales et occidentales du territoire de l’actuelle République du El Salvador ont été en- fouies sous d’épaisses couches de cen- dres volcaniques crachées par le volcan Ilopango. La région fut alors abandon- née jusqu’à ce que la couche de cen- dres se soit transformée en sol fertile, et le village de Joya de Cerén fut alors fondé. Peu de temps après, il fut détruit par l’éruption du Loma Caldera. Le site a été découvert lors de la construction de silos à grain en 1976, lorsqu’une structure construite en argile fut fortuite- ment découverte par un bulldozer. Les fouilles ont repris en 1989 et se poursui- vent depuis.
créant de ce fait une capsule historique d’importance scientifique sans égale, vi- sible et appréciable de nos jours.
Sous les couches de cendres volcani- ques, on a découvert l’exemple le mieux préservé de village préhispanique mé- soaméricain avec des vestiges architec- turaux groupés selon des ensembles incluant des bâtiments civils, religieux et domestiques. À ce jour, 18 structures au total ont été identifiées et 10 ont été complètement ou partiellement fouillées. Toutes les constructions sont en terre et l’on a retrouvé des caractéristiques im- portantes comme des toits de chaume et des objets fabriqués. Les construc- tions dégagées incluent un vaste bâti- ment communautaire (public) sur le côté d’une place, deux maisons d’habitation qui faisaient partie de résidences, trois réserves (dont l’une en cours de modifi- cation), une cuisine et un bain de va- peur. Sur le côté nord-est de la place, on trouve un édifice religieux servant à des festivités communautaires et un bâ- timent réservé au chaman. Les bâti- ments publics et le sauna étaient en pisé, les maisons d’habitation en torchis sur clayonnage (très résistant aux séis- mes).
Le haut niveau de préservation con- cerne aussi les matériaux organiques, depuis les outils de jardinage et les pots pleins de haricots, jusqu’aux matelas,