Page 14 - Nathalie Nkum
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Obtenir un travail, un bon emploi et même seulement un stage dans une entreprise de renom, semble
               se réduire à votre réseau de relations et de connaissances,  à la fraternité des clubs ou à d’autres
               accointances.


               Les principaux résultats du Recensement Général des entreprises de 2009, réalisé par l’Institut
               nationale de la Statistique(INS), révélaient que les entreprises modernes offraient moins de 400 000
               emplois  permanents  sur tout le territoire national, auxquels s’ajoutaient les 196 056 agents publics,
               pour une population active estimée à 10 000 000 de personnes.  Le taux de sous-emploi global en
               2005, s’élevait à 75,80%.

               Ce taux d’emploi permanent extrêmement faible, et ce taux de sous-emploi bien élevé sont des
               indicateurs, "thermomètre" de cette rareté d’emplois.

                La ville de Douala, malgré un apparent bouleversement structurel, conserve les traits d’une économie
               pas suffisamment développée.

               Les ressources locales sont faiblement  revalorisées, le secteur agricole moderne est très peu
               développé, les industries manufacturières constituent l’essentiel du secteur secondaire, les exportations
               restent concentrées sur un très petit nombre de matières premières. Et parce que le secteur moderne ne
               semble pas capable de sécréter des emplois, le secteur informel connait une extraordinaire expansion,
               refuge pour les jeunes en quête d’un emploi stable et bien rémunéré.

               Les solutions jusqu’ici proposées, portent sur la création d’entreprises publiques et privées chargées du
               recrutement, de l’encouragement de l’entrepreneuriat jeune et de l’auto-emploi, le financement de la
               très petite entreprise, les concours de la fonction publique, et d’autres issues. Des initiatives éclairées,
               dont le concret apport ne saurait-être remis en question.

               Mais en dehors de ces traditionnels sentiers battus, régulièrement explorés, notre mémoire voudrait
               ouvrir la création d’emplois à d’autres perspectives, proposer des solutions qui feraient remonter de
               façon significative le taux d’emploi de la population concernée.



























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