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Ce  service,  autonome,  prend  en  charge  toutes  les  pathologies  de  la  main  et  du
        membre supérieur, avec des consultations dédiées spécifiquement aux lésions du

        plexus brachial, à la main spastique, et à la réanimation fonctionnelle de la main
        tétraplégique. Les six chirurgiens du service sont tous chirurgiens de la main, de
        formation  initiale  orthopédique  ou  plastique.  Chacun  d’entre  eux  partage  sa
        pratique entre secteur public et secteur privé, et couvre en plus de l’activité de
        chirurgie de la main « générale », une sous-spécialité de celle-ci (plexus brachial,
        main de tétraplégique, spasticité, arthroscopie).

        RNSH est centre de référence en Nouvelle Galles du Sud pour la prise en charge
        des lésions du plexus brachial, la prise en charge du membre supérieur spastique
        et du patient tétraplégique, et des consultations y sont dédiées, chaque semaine
        pour le premier, chaque mois pour les deux derniers.
        Nous  travaillons  en  étroite  collaboration  avec  une  équipe  de  kinésithérapeutes
        dédiés  à  la  rééducation  de  la  main  (Hand  Therapy)  et  une  équipe  de
        kinésithérapeutes orthésistes.

        Enfin,  une  unité  d’urgence,  Integrated  Hand  Unit,  équivalent  d’un  mini-bloc
        ambulatoire,  permet  de  recevoir  les  patients  directement,  et  de  réaliser  les
        explorations  de  plaies  ainsi  que  des  procédures  mineures  dans  des  conditions
        d’asepsie optimale.

        Durant  mon  observership  à  Sydney,  j’ai  pu  assister  aux  activités  cliniques  et

        chirurgicales  du  service,  mais  aussi  d’enseignement  et  de  recherche.  A  présent
        fellow dans ce même service, je participe à la prise en charge des patients et ai
        débuté un projet de recherche sur un transfert de réanimation de la flexion du
        coude avec l’équipe.

        Outre les disparités évidentes avec le modèle européen selon lequel j’ai été formée,
        la formation australienne comporte ses propres particularités. L’encadrement est
        très anglosaxon, laissant une large marge d’autonomie aux fellows et registrars
        (internes en formation) – qui sont souvent premiers opérateurs –, associée à une
        rigueur et une exigence rares sur les plans technique et théorique. L’enseignement
        fait  la  part  belle  à  la  pratique  et  implique  les  patients  –  en  témoigne  l’examen
        clinique chaque semaine d’un patient sélectionné, devant l’équipe, et la discussion
        de sa prise en charge avec l’ensemble des consultants. Nous disposons également
        d’un laboratoire anatomique avec la possibilité de réaliser des études sur cadavre
        pendant nos rares moments de temps libre.

        Mon fellowship m’a permis jusqu’ici, entre autres, de m’initier aux indications et
        techniques des transferts nerveux pour le patient tétraplégique, ainsi que dans les
        traumatismes  du  plexus  brachial  chez  l’enfant  et  l’adulte,  au  traitement
        chirurgical  du  syndrome  de  la  traversée  thoracobrachiale,  ainsi  qu’aux
        transferts  osseux  vascularisés  –  notamment  greffe  de  trochlée  fémorale  pour  la
        reconstruction du scaphoïde.


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