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La vie à New-York
La grande chance et la richesse de cette expérience résident non seulement dans
les échanges professionnels, amicaux, mais également dans la rencontre d’une
culture et d’une ville tout à fait fantastique. Pendant 6 mois, j’ai eu l’impression
de vivre dans un « village mondial », où l’on se sent très vite « comme à la
maison ». Parcourir la ville en vélo, courir à Central Park, visiter tous les hauts
lieux culturels (Metropolitan Museum, Guggenheim, Ellis Island…), aller au
théâtre à Broadway, dans les clubs de jazz à Harlem, supporter l’équipe de
Baseball des Mets dans le Queens (dont le Dr Wolfe est un fan inconditionnel
depuis son plus jeune âge), aller à la plage le week-end à Cooney Island ou Far
Rockaway (et même surfer !)…sont qu’une infime partie des moments qui vont
laisser des souvenirs impérissables.
Et ensuite…
De retour en France, j’ai poursuivi, depuis début octobre, la deuxième partie de
cette mobilité en commençant un travail de thèse de sciences à l’institut de
biomécanique humaine Georges Charpak à Paris. Le thème du travail concerne la
construction et la validation de modèles géométriques de la main et du poignet
afin de pouvoir étudier la cinématique in-vivo. Cette deuxième partie du
programme s’annonce tout aussi enrichissante et productive !
Pour conclure, cette courte expérience à l’étranger a été extrêmement
enrichissante, d’un point de vue professionnel, c’est certain, mais plus encore sur
le plan humain. Cette aventure n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien
financier de la SFCM et je remercie l’ensemble des membres pour avoir permis
cela. Il ne faut pas oublier non plus toutes les personnes qui m’ont aidé dans ce
projet : en premier lieu Laurent Obert, mon mentor, et toute l’équipe de Besançon
qui a dû travailler un peu plus en mon absence. Scott Wolfe et Steve K. Lee pour
leur accueil. Marion Burnier, sans qui je ne serais pas parti à New-York. Nicolas
Reina, Matthieu Ollivier et Sébastien Parratte pour leurs précieux conseils au
début du projet. Mes parents et beaux-parents pour s’être occupé de leurs petits
enfants à maintes reprises pendant mon absence. Et finalement mon épouse et
mes trois enfants qui ont vaillamment supporté l’éloignement de quelques mois
mais qui ont également profité de ce dépaysement en me rejoignant en cours de
route…
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