Page 6 - GBC summer 2016 fr

Trou no˚ 16, Nicklaus North
Photo: Golf BC
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Golf Business Canada
de l’époque avait temporairement affligé le golf et plusieurs autres industries, y compris le modèle opérationnel des actions participa- tives, lequel avait marqué l’évolu- tion récente du golf dans les terrains privés.
En conséquence, M. Simmonds a examiné le succès des sociétés américaines de gestion de multiter- rains, puis il a ajouté le premier modèle d’adhésion de réciprocité au golf, cherchant à acquérir d’autres terrains de golf haut de gamme en difficulté. ClubLink a connu une expansion importante, exploitant maintenant l’équivalent de 54,5 parcours de championnat de 18 trous et 8 parcours d’ensei- gnement de 9 trous répartis dans 41 établissements en Ontario, au Québec et en Floride.
Depuis, environ une douzaine d’exploitants de multiterrains (avec un portefeuille de cinq terrains ou plus) ont vu le jour au Canada, regroupant des terrains de golf à l’intérieur de diverses régions géographiques ou divers genres d’exploitation. Bien qu’il affiche encore un retard par opposition aux exploitants de multiterrains aux États-Unis et en Europe, le Canada semble suivre un tracé semblable vers une consolidation accrue.
Stephen Johnston, directeur et partenaire fondateur de la société Global Golf Advisors, affirme : « les entreprises de tierce partie offrent le savoir et le pouvoir d’achat. Elles utilisent des processus davantage modernes, tels que l’évaluation comparative du rendement et la tarification en temps réel, entraînant ainsi une valeur ajoutée. »
« De plus, dans le cas des terrains syndiqués (dépenses salariales plus élevées), une société de gestion peut permettre aux terrains de transférer du personnel et de sensiblement réduire les coûts de la main-d’œuvre. Cependant, l’élément négatif d’une société de gestion peut relever des droits à payer et la perte de contrôle des propriétaires de terrains. Votre marque et votre service à la clientèle sont touchés par les tactiques qu’utilise la société de gestion. »
« Il est souhaitable que ces sociétés entraînent des recettes nettes plus élevées et ajoutent une valeur au terrain, mais puisque rien n’est garanti, la décision n’est pas facile. »
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Les exploitants de multiterrains ne sont pas tous fondés sur le même modèle opérationnel. Par exemple, Golf BC est propriétaire et gestionnaire de ses terrains publics et centres de villégiature haut de gamme en Colombie- Britannique.
La société Windmill Golf Group, installée surtout dans la région de Calgary, se concentrait sur la propriété, mais a récemment étendue son entreprise pour y intégrer des contrats et des baux de gestion. Elle construit également le Mickelson National Golf Club, le nouveau parcours privé haut de gamme signé Phil Mickelson.
En Saskatchewan et au Mani- toba, la société Lakeland Golf Management préfère la propriété ou la location, y compris certains clients municipaux. La société GolfNorth est maintenant la deuxième plus importante avec 30 parcours de golf affichant des profils diversifiés, 20 desquels sont en propriété et 10 en location.
Le modèle de ClubLink est surtout axé sur la propriété de terrains privés haut de gamme, avec quelques locations. La société Kaneff Golf, propriétaire de tous les terrains au sud du Grand Toronto, en construit présentement un autre.