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Quels sont les facteurs qui favorisent le baby-blues ?

Tout d’abord, on constate que les femmes qui vivent en ville sont plus sujettes au baby-blues (57%)
et à la dépression (63%) que celles vivant à la campagne. Ce phénomène peut s’expliquer par le
fait qu’elles sont moins entourées par la famille notamment.

L’activité professionnelle a aussi une incidence sur la survenue du baby-blues et de la dépression
post-partum. En effet, les femmes qui travaillent sont plus touchées par le baby-blues. Et parmi
elles, les CSP- sont plus représentées que les CSP+ (54% contre 31%). Les femmes sans activité,
elles, ont plus tendance aux épisodes de dépression.

Le baby-blues selon les CSP

Autre facteur qui peut entrer en ligne de compte : le déroulement de l’accouchement. La grande
majorité des femmes vivent bien leur accouchement (78%) et 36% d’entre elles déclarent que
c’est le plus beau jour de leur vie. Mais cela ne les empêche pas de vivre le désagréable épisode

du baby-blues ou/et de la dépression post-partum, elles sont 56% à le subir. Cette proportion
augmente chez les femmes qui ont vécu leur accouchement comme un choc émotionnel, pour
atteindre 78%.

Lien entre le déroulement de l’accouchement et le baby-blues

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