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Comment gère-t-on le baby-blues ? Faut-il se faire
accompagner ?
Le baby-blues fait l’objet d’une prise en charge médicale dans seulement 8% des cas. Et celle-ci
ne permet pas vraiment à la maman de mieux vivre cette période difficile. En effet, seules 20%
des femmes qui sont suivies affirment s’être dit que ça allait passer, contre 30% lorsqu’elles ne
sont pas suivies. Même constat concernant les femmes qui ont l’impression d’être une mauvaise
mère, elles sont plus nombreuses parmi celles qui sont suivies (30% contre 23%). En revanche,
quand il s’agit d’une dépression, un suivi médical est recommandé.
Le recours à l’entourage, même s’il est plus marqué, reste cependant minoritaire. Seules 38%
des femmes sollicitent leurs proches. Dans ce cas, la jeune maman demande en premier lieu
l’aide de son conjoint, puis de sa famille (mère, sœur, etc.), et enfin des amis.
Les papas face au baby-blues
Les papas sont présents et attentionnés pour 29% d’entre eux, mais sont un peu désemparés
face aux émotions fortes que les mamans expriment. Et un quart des papas n’essaie même pas
de comprendre ce que ressent la maman. En revanche, certains s’investissent dans les tâches du
quotidien pour la soulager (15%), ce qui est très apprécié.
Quelle a été la réaction de votre conjoint face
Quel est votre rapport à la découverte des aliments ?
à votre baby-blues ?
Et, surprise !, les femmes nous apprennent que 5% des papas vivent eux aussi un baby-blues. Une
majorité d’entre eux (57%) communiquent d’ailleurs sur le sujet avec la maman, d’autant plus
facilement que celle-ci connaît elle-même un baby-blues (52%). Il n’en est pas de même pour une
dépression post-partum. Dans ce dernier cas, les papas n’osent pas se confier, de peur d’aggraver
la situation.
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