Page 14 - Perturbateurs endocriniens : notre état des lieux
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47,4%
Enquête menée auprès de futures On remarque qu’elles ont cette 27,8%
démarche qu’elles soient primipares
ou multipares et à plus de 70% dès 20,1%
et jeunes mamans inscrites lors qu’elles entrent dans leur 3ème
trimestre de grossesse. En revanche,
à partir du 3ème enfant, les mamans 4,7%
Tout à fait Plutôt Pas vraiment Pas du tout
ont tendance à faire moins attention Histogramme représentant les réponses des répondantes à la question
La Boîte Rose s’engage et vous révèle les résultats de sa propre enquête Complément à à leur exposition aux PE. «Faites-vous en sorte de limiter votre exposition aux perturbateurs endocriniens?»
découvrir en ligne
• Reste beaucoup d’interrogations sur les moyens de limiter cette exposition : plus d’une maman sur
Une enquête inédite et ciblée. La Boîte Rose a mis son enquête en ligne sur sa plateforme communautaire durant deux ne sait pas comment faire ; et elles sont plus de 3 mamans sur 4 à estimer ne pas avoir reçu
2 semaines du 15 au 27 juin 2018. 941 futures et jeunes mamans ont participé à cette enquête. suffisamment d’informations
La Nouvelle-Aquitaine est la région la mieux informée de France : 33,8% des mamans s’y estiment plutôt bien informées
Des objectifs clairs. La Boîte Rose étant engagée dans une démarche globale d’information sur les
PE - présents dans les produits qui peuvent être proposés aux bébés et aux jeunes mamans ; mais égale- vs. 21,1% en moyenne pour la France. Ce qui a un impact réel sur les angoisses des mamans puisqu’elles sont seulement
ment dans une démarche plus large d’accompagnement des professionnels de santé pour leur propre 3% à se déclarer angoissées dans cette région.
formation et pour former les parents et futurs parents – a souhaité mesurer le niveau d’information des Résultats détaillés sur les pratiques des futurs et jeunes parents
jeunes parents, en savoir plus sur les informations qu’ils reçoivent de part et d’autre, sur leurs choix de • 74% des futures et jeunes mamans mangent bio et elles sont 53,3% à acheter des produits bio (produits
consommation ou encore sur le rôle des professionnels de santé et la confiance qu’ils leur accordent. d’hygiènes 80,3%, cosmétiques 68,1%, produits ménagers 64,1%)
• Plus de 3 mamans sur 5 consomment l’eau du robinet
Nos internautes répondantes La Bretagne est parmi les régions qui consomment le moins d’eau du robinet. C’est aussi la région où les mamans sont le
plus vigilantes à la qualité de l’eau du fait notamment de la pollution aux nitrates.
• 941 répondants de 18 à 44 ans • 59% des répondants se renseignent auprès de leur mairie sur la qualité de l’eau.
o vivant sur tout le territoire français : 781 répondantes de province et 160 répondantes franciliennes • 69% utilisent des biberons en plastique
• 441 femmes enceintes soit 46,8% de la population répondante • La naissance du premier enfant est un élément déclencheur pour modifier certaines pratiques.
o 55 au 1er trimestre de grossesse Comme arrêter la cigarette que ce soit pour la mère ou le père ; utiliser moins de produits cosmétiques pendant leur
o 137 au 2ème grossesse : 60% vs. 50% ou encore privilégier l’usage de biberons en verre.
o 249 en fin de grossesse
Le rôle clé des sages-femmes
Résultats détaillés sur le niveau d’information • Les médias restent la source majeure d’information
• 72,9% des futures et jeunes mamans ont déjà entendu parler des PE mais seules 18% d’entre- Plus de 3 mamans sur 5 estiment que les informations qu’elles ont reçu sur les PE ne sont pas suffisantes.
elles savent parfaitement ce dont il s’agit ; 1 maman sur 2 cherchent des informations complémentaires et c’est entre les 4 et 6 mois de l’enfant que les mamans sont
Plus les mamans sont âgées plus elles sont au fait : 26% des mamans de 18 à 24 ans n’ont jamais entendu parler les plus nombreuses à chercher des informations – étape clé de la diversification alimentaire).
des perturbateurs endocriniens vs. 10% pour les 35-44 ans.
Les futures et jeunes mamans identifient principalement • Et si 62% des futures et jeunes mamans font attention à la composition des produits qu’elles achètent
o les produits d’hygiènes et cosmétiques (93,9%), les produits ménagers (86,3%) et l’alimentation (84,8%) pour limiter leur exposition, 75% d’entre elles déclarent ne pas savoir quels composants écarter pour limiter leur
comme sources potentielles de PE ; exposition aux PE 87,6%
75,8% 73,3%
o le 1er trimestre de grossesse (67,2%) et la prime enfance (68,8%) comme les périodes de vulnérabilité
56,7%
les plus importantes ; • Les femmes interrogées
o les PE comme responsables de l’infertilité à plus de 80%, des troubles du comportement de l’enfant attendent donc beaucoup
(66,3%) ou d’une puberté précoce (61,8%). des professionnels de santé
63,0%
Qu’ils nous informent Qu’ils nous disent où l’on Qu’ils nous informent sur Qu’ils nous expliquent ce
• Pour 63% des répondantes sur les gestes à adopter trouve des perturbateurs les effets des perturbateurs qu’est un perturbateur
au moins, les PE sont un Que faire ensemble ? pour les éviter endocriniens endocriniens endocrinien
danger quel que soit l’âge Les sages-femmes ont un rôle clé dans l’information des jeunes et futurs parents : ils sont en effet plus de 56% à
des femmes qui ont répondu
15,3% 12,7% attendre d’être informés par leur sage-femme !
et qu’elles soient primipares 6,1%
ou multipares. 2,9%
Un danger Le doute L’inconnu Une source d’angoisse Je ne sais pas • Les femmes interrogées souhaitent être 1- 60% Mèdecins
Le fait d’en avoir déjà entendu parler ne permet pas de diminuer la crainte des mamans : puisqu’en Bretagne (région où informées sur les Perturbateurs endocriniens 2- 56% Sages-Femmes
3- 55,5% La Boîte Rose
83% en ont déjà entendu parler) 10% des mamans sont angoissées vs. 5% en Bourgogne Franche-Comté où 67% en ont
Les répondants attendent des fiches techniques (37.9 %), des dépliants ou brochures (27.6%), des outils numériques, des
déjà entendu parler.
• Plus de 4 mamans sur 5 se sentent concernées par le sujet (88,2%) entretiens ou ateliers pour pouvoir discuter de tout et lever les angoisses.
Même si les femmes enceintes de leur premier enfant se sentent davantage concernées par les perturbateurs Si nous sommes engagés depuis plusieurs mois et si nos actions correspondent aux attentes en termes de fiches et de brochures,
endocriniens que les mamans (92% vs. 84%) nous souhaitons aller encore plus loin ! Nous allons donc venir à la rencontre des sages-femmes pour travailler ensemble à la
• Les répondantes essaient donc à plus de 67% d’agir au quotidien pour limiter leur niveau d’exposition formation des professionnels et des parents afin que les PE ne soient plus un sujet trop angoissant et surtout demeure un sujet
médical et scientifique et pas uniquement médiatique et anxiogène.
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