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Robotique et médecine Un robot qui protège
de l’exposition à la radioactivité
Quand la technologie
rencontre la science
© SATT Sayens.
© Xavier Caré / Wikimedia Commons / CC-BY-SA. La solution robotique Sysark, pour la manipulation de médicaments
radioactifs.
La start-up Sayens, SATT (Société d’Accélération du
Transfert de Technologie) a signé un contrat de licence
avec la start-up Sysark portant sur une technologie
tion à la radioactivité des praticiens et des patients lors
© Vectorpouch. Les robots VIKY et JAIMY de l’entreprise Endocontrol au salon robotique permettant de réduire les risques d’exposi-
d’examens d’imagerie médicale de type scintigraphie,
TEP Scan... En effet, cette dernière est spécialisée
Innorobo à Lyon en 2015.
liés à l’imagerie médicale, à l’image d’Artis zeego. Ce dans la robotisation de la préparation de médicaments
radioactifs, avec pour ambition de devenir un leader
dernier déplace le plan d’imagerie d’un système de européen sur ce segment. « Les robots sont destinés à la
fluoroscopie, une technique qui met en évidence en manipulation des médicaments radioactifs utilisés en médecine
temps réel des images dynamiques à l’intérieur du nucléaire. C’est une spécialité médicale qui permet de diagnos-
corps, lors d’une opération, par exemple. Le secteur tiquer et traiter de nombreuses pathologies, comme les cancers,
industriel voit également ses robots être utilisés à tra- par exemple », précise Yamina Belabassi, responsable
vers la médecine, à l’instar de celui de la société Mo- Relations Extérieures à la SATT Sayens, en charge
bile Industrial Robots, le MiR100. En effet, l’hôpital du projet Sysark. En effet, ces machines peuvent être
Aide à la chirurgie, protection contre les Bien que de nos jours les robots médicaux soient universitaire de Seeland au Danemark l’emploie dans utilisées par les manipulateurs en radiologie médicale,
expositions radioactives, manipulateurs encore peu utilisés, ils s’avèrent pourtant fort utiles cinq services pour le transport des produits stérilisés les préparateurs en pharmacie, les pharmaciens et
d’échantillons : la robotique se démocratise pour diverses applications. À l’heure actuelle, il existe jetables sur le site. Surnommé Optimus, il est au- même les médecins. La start-up propose donc un robot
dans le milieu hospitalier ainsi que les plusieurs types de robots. Tout d’abord, ceux destinés tonome et parcourt, chaque semaine, plus de dix éponyme chargé de la manipulation des médicaments
aux interventions chirurgicales mini-invasives dans
radioactifs. Le dosage du produit, adapté à chaque
kilomètres dans les couloirs. Il améliore ainsi la qua-
centres médicaux spécialisés. l’abdomen ainsi que la cage thoracique. Dans ce sec- lité du service, limite les espaces de stockage, élimine patient, est réalisé automatiquement et la seringue
Tour d’horizon des dernières technologies teur, le robot Da Vinci est celui qui est le plus utilisé, des tâches répétitives et chronophages du personnel est délivrée encapuchonnée au soignant. Ce projet est
utilisées dans le domaine de la santé. notamment aux États-Unis et en Europe. Des robots et évite les pénuries. De nombreuses recherches desti- issu d’un programme nommé : Damcom (dispositif
d’assistance chirurgicale ont également vu le jour, tels nées à développer les robots à travers le monde sont en d’aide au monitoring per-opératoire dans la chirur-
que le VIKY ou l’EndoAssist. Il s’agit de robots porte- cours et promettent un avenir ou la réalité augmentée gie de l’oreille moyenne). Il est soutenu par le Conseil
endoscopes. D’autres machines ont été développées côtoiera l’intelligence artificielle afin de rendre l’être régional Grand Est. Ce dispositif, qui se présente sous
afin d’aider dans la pratique d’autres actes comme ceux humain plus efficace dans son traitement des maladies. la forme d’un stylet, a vocation à être utilisé dans le
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