Page 45 - L'inné et l'Acquis, le magazine qui a du chien N° 8 MARS-AVRIL 2022
P. 45
L ' I N N É E T L ' A C Q U I S
Il est maintenant important de définir les
différents types de coprophagie :
L’autocoprophagie concerne les animaux
mangeant leurs propres excréments, elle est
considérée comme un trouble du
comportement alimentaire.
La coprophagie intraspécifique (ou
allocoprophagie ) concerne les animaux
mangeant les excréments d’un autre animal
appartenant à la même espèce, elle est considérée comme pathologique (mais,
nous le verrons, peut révéler un trouble digestif de l’animal émetteur).
La coprophagie interspécifique concerne les animaux mangeant les excréments
d’une autre espèce, elle n’est pas considérée comme pathologique.
Dans les tubules du néphron, l’eau est
réabsorbée et les minéraux, les ions,
les composés organiques sont
sécrétés, ce qui permet la
concentration des urines.
LES FACTEURS FAVORISANT LA
COPROPHAGIE
Un excrément dans lequel persistent des
nutriments peu ou pas digérés (matière
grasse, fibresmusculaires, amidon) reste
en général «appétissant» aussi bien pour
l’excréteur que pour ses congénères [61].
Il ne faut donc pas toujours rechercher la
cause d’une coprophagie chez lemangeur
mais parfois chez un colocataire...
La persistance d’éléments non digérés
dans les selles a des origines variées.
Le tableau énumère les troubles
comportementaux et métaboliques pouvant
être associés à la coprophagie. Pour la
plupart d’entre eux, beaucoup d’autres
symptômes accompagnent la coprophagie (en particulier la diarrhée) qui ne
constitue qu’un petit aspect de ces troubles.
45