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L ' I N N É E T L ' A C Q U I S
SONDAGE IFOP POUR WOOPETS
Alors que la loi sur le renforcement de la lutte contre la maltraitance arrive au
Sénat mercredi 22 septembre, Woopets a demandé à l’institut Ifop d’interroger
les Français sur leur rapport à la cause animale, leur perception des
nouvelles mesures proposées et l’influence que pourraient avoir les positions
des différents candidats dans ce domaine sur leur vote lors de la prochaine
élection présidentielle.
Les Français confirment sans surprise leur très
fort attachement au bien-être animal, ainsi qu’en
témoigne la massive adhésion aux nouvelles
dispositions prévues par la loi, particulièrement
pour la répression des actes de cruauté, la
stérilisation des chats errants ou encore
l’interdiction de vente de chiens ou de chats
dans les animaleries.
Nos compatriotes sont également de plus en
plus nombreux à dire que le traitement de la
cause animale par les différents candidats jouera un rôle dans leur choix de vote
en avril 2022 à l’occasion de l’élection présidentielle. Enfin, l’enquête montre que
le soutien à la chasse est susceptible de détourner près d’un électeur sur deux
d’un candidat qui adopterait une telle ligne de conduite.
Une cause importante pour plus de 8 Français sur 10
A l’occasion de cette enquête, les Français
réaffirment sans ambiguïté leur attachement à la
cause animale. Pour 84% des personnes
interrogées, il s’agit d’un sujet important, un chiffre
stable sur les 10 dernières années (83% en 2011 et
80% en 2017). Elles ne sont que 4% à considérer
que le bien-être des animaux n’a aucune
importance. Dans le détail, l’attachement à la
cause animale dépasse tous les clivages, qu’ils
soient politiques, sociaux ou géographiques.
En toute logique donc, les Français apportent un soutien quasi-unanime à la loi
votée en janvier dernier puisque 90% d’entre eux s’y disent favorables et
seulement 3% pas du tout favorables.
Les personnes interrogées adhèrent à une très large majorité aux principales
mesures présentes dans le texte. Ainsi, l’interdiction de détenir des animaux en
cas de condamnation pour maltraitance est plébiscitée par 96% des Français,
tout comme le durcissement des sanctions à l’encontre de personnes coupables
d’actes de cruauté et de sévices qui recueille l’assentiment de 95% d’entre eux.
C’est pourquoi la proposition de créer un certificat de sensibilisation préalable à
l’acquisition d’un animal domestique apparaît comme une bonne initiative pour
87% des répondants, de même que l’interdiction de la vente de chiens et de
chats dans les animaleries (69%), en hausse de 12 points en quelques mois.
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