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Phase 4 : gérer l’ovulation : GnRH, hCG
Injectée en début ou en fin de phase œstrale à la dose de 100 μg, la GnRH induit dans les deux heures
suivantes une augmentation de 43 et 153 % des concentrations de l'hormone LH. Cette injection peut donc
contribuer à mieux synchroniser le moment de l'ovulation par rapport au début des chaleurs et à prévenir
l'absence d'ovulation.
Assurer une ovulation avec un diamètre folliculaire optimal c’est assurer une synthèse ultérieure optimale de
progestérone et réduire donc le risque de mortalité embryonnaire.
Ce recours à la GnRH a fait l’objet de très nombreuses études d’emploi systématique lors de la 1 ère
insémination, chez les infertiles ou dans le cadre du protocole Ovsynch, protocole qui permet de réaliser des
inséminations systématiques sans devoir recourir à une détection de l’œstrus.
Un effet ovulatoire peut également être obtenu par l’injection d’hCG. Mais ses effets ne semblent pas être
meilleurs que ceux obtenus avec la GnRH.