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  avec 1 litre d’alcool à 45°. Laissez macérer 1 semaine puis passez, au travers d’un linge fin, en exprimant bien les sucs de la plante. Prenez-en 30 gouttes matin et soir dans 1⁄2 verre d’eau ou dans une tisane sucrée au miel (le goût de la valériane n’est pas très agréable).
• Macération : mettez 20 g de racines séchées dans 20 cl d’eau froide. Laissez macérer pendant 12 heures. Buvez en une fois, 1 heure avant de vous coucher (vous pouvez faire tiédir et sucrer au miel).
• Gélules : suivez les indications du fabricant. Varech | Fucus vesiculosus
Cette algue verte, qu’on appelle aussi chêne marin ou goémon, peut atteindre 1 mètre de long et brunit en séchant. Ses feuilles (ou thalles) sont aplaties, rami- fiées et portent des petites vésicules remplies d’air qui lui servent de flotteur. Les Romains soignaient leurs douleurs articulaires par l’application de cataplasmes de varech. À partir du XIXe siècle, avec la découverte de l’iode et les travaux du docteur Duchesne-Duparc sur l’assimilation des graisses par le varech, l’algue a été employée sous forme de bains ou de cataplasmes contre les œdèmes, les rhumatismes et la cellulite.
Très riche en oligo-éléments, notamment en iode, le varech est aussi une source importante d’acides aminés et de vitamines C, B1 et E. L’apport en iode stimule la production d’hormones thyroïdiennes, ce qui favorise l’élimination des graisses. Le varech contient aussi des alginates et de la laminarine qui forment des mucilages jouant un double rôle : coupe-faim et stimulant du tran- sit intestinal.
• Décoction : 20 à 30 g par litre d’eau. Laissez bouillir. Buvez 2 à 4 tasses par jour, mais il faut du courage.
• Teinture-mère (en pharmacie) : 20 gouttes le matin
à jeun et avant le repas de midi ; à avaler diluées dans
un peu d’eau.
En externe, on utilise encore aujourd’hui le varech, sous forme d’enveloppements et cataplasmes, en cas de rhu- matismes et de cellulite.
• Usage externe : cataplasmes d’algues fraîches seules
ou mélangées à du son. Décoctions sur des com- presses.
Verge d’or | Solidago
 Employée pour soigner les rhumes, les infections res- piratoires et les digestions difficiles, les infections uri- naires et la rétention d’eau, la verge d’or adore les lieux en friche, les champs en jachère et se dresse fièrement au-dessus des chicorées sauvages et des bleuets avec ses belles fleurs jaunes. Tout comme la décoction d’aubier de tilleul sauvage du Roussillon qui est un excellent moyen de prévenir les coliques néphrétiques (à raison d’une cure de 10 jours, 2 à 3 fois par an), la verge d’or peut « nettoyer » votre système urinaire et éviter ainsi la formation de calculs.
• Décoction légère : mettez à bouillir 2 à 3 cuillerées à soupe de sommités fleuries sèches dans 1 litre d’eau froide, faites chauffer et laissez bouillir pendant 2 mi- nutes. Laissez infuser 10 minutes (en couvrant). Bu- vez ce litre de tisane dans la journée, entre les repas.
Le nom latin de la plante, Solidago, lui vient de son effi- cacité pour cicatriser les petites plaies. On peut aussi utiliser la décoction légère en compresses pour activer la cicatrisation des blessures.
• Décoction forte : mettez 2 cuillerées à soupe de sommités fleuries dans 20 cl d’eau et faites bouillir 5 minutes, puis laissez tiédir. Utilisez cette solution en gargarismes contre les maux de gorge ou en bains de bouche si vous avez de la gingivite.
Verveine | Verbena officinalis
  Appelée aussi herbe sacrée, la verveine officinale est une herbacée vivace dont la mince tige quadrangulaire peut atteindre 80 cm de haut. Les fleurs, aux petites corolles
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