Page 19 - Rebelle-Santé n° 198
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DE L’HUILE DE ROSE
à faire soi-même
et gagner en autonomie, pour la beauté de sa peau
Le mois dernier, je vous avais pro-	rose. Et quand je suis rentrée chez moi,
je l’ai faite moi-même. Je voulais partager ça avec vous.
la cueillette
Comment produit-on l’huile de rose ? Avec beaucoup d’attention et de déli- catesse. Ce n’est pas difficile. D’abord, il faut cueillir les pétales de roses... Mais pas n’importe lesquels ! Il faut trouver des roses parfumées. Quelques exigences s’imposent : que les roses ne soient pas traitées, qu’elles poussent, si possible, sur des rosiers anciens et les cueillir le matin, avant le lever du soleil. En cueillant les roses avec Chris- tine, j’ai appris que le parfum des roses est plus marqué très tôt le matin et que les rayons du soleil prennent un peu de cette odeur qui attire les abeilles. Voilà, on se lève tôt. Nous remplis- sons notre petit sac en tissu de pétales. Il est important de choisir un sac en tissu pour bien préserver l’odeur. Nous rentrons à la maison : une bouteille d’huile de sésame désodorisée et
quelques bocaux nous attendent sur la table. Je conseille l’huile de sésame parce qu’il est plus difficile de trouver de l’huile d’olive sans odeur pronon- cée. Mais si vous pouvez vous procu- rer de l’huile d’olive très légère, vous pouvez aussi l’utiliser.
et la macération
Mettez les pétales dans un des bocaux, il faut remplir le bocal (d’1 ou 1,5 litre) au quart environ, ensuite vous complé- tez avec de l’huile, et la première étape est terminée. N’oubliez pas de mettre la date sur le bocal avant de le placer dans un lieu qui peut voir le soleil trois ou quatre heures par jour. Attendez une semaine, puis filtrez l’huile et mettez- la dans un autre bocal. Remettez des pétales de roses frais dans le premier bocal et versez l’huile que vous avez filtrée précédemment. Attendez encore une semaine et recommencez. Pour chaque bocal, faites de même : vous attendez une semaine, vous filtrez, puis vous mettez de nouveaux pétales et vous remettez l’huile. Faites cela à
mis de continuer mon voyage
vers le Sud. Mais je n’arrive pas à quitter Longo Maï. Vous vous sou- venez, cette communauté qui a fait le choix de l’autogestion depuis plus de 40 ans ? Je vous ai déjà parlé de ce lieu de vie, de réflexions, d’engagements, en racontant les parcours de Roman, réflexologue et de Marion, naturo- pathe, qui vivent à Longo Maï. Après vous avoir présenté les trois thé- rapeutes du cabinet de naturopathie (« Santé au naturel ») de Forcalquier, j’ai quitté les Alpes-de-Haute-Provence. Mais... j’y suis vite retournée, car je m’y sens chez moi. Et j’ai trouvé, comme toujours, un bon prétexte : ap- prendre à produire de l’huile de rose.
Christine et Lourdes, dans la commu- nauté de Longo Maï, fabriquent des extraits à base de plantes et elles ont accepté de me livrer quelques secrets. Je suis restée trois jours avec elles, comme une jeune apprentie, et elles m’ont expliqué, avec patience, toutes les étapes de la production d’huile de
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Photo : ute müller/longo maï


































































































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