Page 7 - Rebelle-Santé n° 193 - Extrait "Soigner le cancer autrement"
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MÉDECINE INTÉGRATIVE
Soigner Le cancer
une approche intégrative
Par Dr Frank Oehlenschläger, Heilpraktiker et Docteur en Biochimie
Le cancer nous apprend d'abord une chose : la modestie ! Ni la médecine conventionnelle
ni la médecine alternative n'ont actuellement les clés, des remèdes efficaces pour garantir sa guérison. Depuis des dizaines d'années, la recherche pharmaceutique nous promet de nouvelles molécules pour vaincre enfin cette maladie. Ces molécules, on les attend tou- jours ! Même l'immunothérapie, le nouvel espoir de l'industrie pharmaceutique (aussi en termes de bénéfices financiers) ne va pro- bablement pas guérir le cancer, mais aider à prolonger la vie des malades.
D’un autre côté, la médecine com- plémentaire dispose d'une mul- titude de thérapies très promet- teuses, mais il manque souvent des données statistiquement significa- tives – faute de moyens financiers pour mener ces études avec un grand nombre de patients. Difficile de choisir une thérapie alterna- tive sans des données d'efficacité solides.
Alors que faire ?
Pour moi, il n'y a qu'une seule so- lution actuellement : l'oncoLogie intégrative – prendre ce qu'il y a de meilleur des deux côtés. La médecine conven- tionnelle est indispensable pour la partie diagnostic, chirurgicale et les urgences médicales. La méde- cine complémentaire est aussi in- dispensable pour améliorer la qua- lité de vie (par exemple pendant la chimiothérapie), aider à la pré- vention de la récidive et permettre
l'identification des causes pro- fondes de la maladie pour initier ensuite le processus de guérison. Les deux médecines sont complé- mentaires : travaillons ensemble au bénéfice du patient.
Je vous présente ici les méthodes de la médecine complémentaire que j'estime les plus efficaces et les mieux étudiées. Une grande partie de ces thérapies est praticable et pratiquée en France (parfois il faut se déplacer dans d’autres pays).
Quelles sont ces méthodes ?
1. L'alimentation : affaiblir la tu- meur par une alimentation adaptée 2. La phytothérapie : utiliser les plantes aux propriétés anticancé- reuses
3. La thérapie métabolique : mo- difier le métabolisme des cellules cancéreuses 4. Le gui : stimuler le système im- munitaire et améliorer la qualité de vie
5. La thérapie avec la fièvre : espé- rer une guérison durable.
Le cancer, en tant que maladie multi-factorielle, nécessite une réponse multi-dimensionnelle : les différentes thérapies doivent être appliquées en même temps pour agir en synergie. Avant d’appliquer ces thérapies anti- cancer spécifiques, tout doit être fait pour rééquilibrer le corps du malade, le patient doit retrouver son homéostasie. Seul un corps ayant retrouvé son équilibre à tous les niveaux répond positivement aux thérapies anticancer.
De multiples déséquilibres existent, presque tous sont la conséquence de notre mode de vie : •Intoxications aux métaux lourds, •Déséquilibres hormonaux
– exemple : dominance à l’œstrogène qui favorise les cancers hormono-dépendants, •Faiblesse de nos organes émonctoires – foie, reins, intestin, peau et poumons,
•Mauvaise santé intestinale, •Stress (par exemple post- traumatique), •Carence en substances vitales et en antioxydants,
•Inflammations chroniques et infections persistantes (Lyme) et bien d'autres déséquilibres. Il n'est pas possible, dans le cadre de cet article, d'expliquer com- ment assainir ces différents « chan- tiers », mais ce travail est aussi important que l'utilisation des thérapies anticancer que je vais décrire ci-dessous.
L'aLimentation anticancer
L'alimentation est la cause majeure du cancer, il convient donc de la changer dès que le diagnostic tombe. Pour un cancer avancé, le régime cétogène s'impose. C'est un régime grâce auquel le corps produit son carburant (les corps cétoniques) à partir des graisses et protéines. Les corps cétoniques montrent une activité anti-tumorale in vitro. Notre corps est adapté à ce régime, qui a permis à nos ancêtres de survivre durant les périodes de famine. Notre corps retrouve ce type de métabolisme aussi pendant le jeûne.
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