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NUTRITHÉRAPIE
hépatoprotectrices (2) et cholérétiques/cholago- gues – si possible deux de chaque.
En matière de protection hépatique, les plantes les plus communément utilisées sont le chardon Marie (Silybum marianum), le chrysantellum (Chrysantel- lum americanum) et le desmodium (Desmodium ads- cendens).
Contre la paresse biliaire, les deux plantes de base sont l’artichaut et le radis noir, auxquelles on peut ajouter le romarin et le pissenlit.
L’artichaut sort du lot en raison de ses propriétés à la fois cholérétique, cholagogue et hépatoprotectrice. À noter aussi la faculté du radis noir à fluidifier la bile, d’où son utilité en cas de bile un peu trop « boueuse ».
Un mot, enfin, sur le curcuma, lui aussi capable d’agir efficacement sur la sphère hépatobiliaire grâce à son action à la fois hépatoprotectrice et cholagogue.
L’HEURE DU CHOIX EST VENUE !
L’offre étant relativement abondante sur le segment foie/détox, comment faire le tri, comment s’assurer de choisir le bon produit ? Commencez par établir vos critères de sélection.
Voici, à mes yeux, les trois critères clés à retenir :
1 - Une formule associant plantes hépatoprotectrices
et cholérétiques/cholagogues.
2 - Une formule garantie sans excipients artificiels
(notamment conservateurs de synthèse).
3 - Une formule de la meilleure qualité biologique possible, voire estampillée AB.
EN PRATIQUE
Sur cette base, j’ai procédé à un large tour d’horizon du marché.
Au final, les quatre produits qui satisfont le mieux aux critères établis par mes soins sont ceux proposés par les sociétés Vit'all+, Flora Natura, Arkopharma et Energetica Natura.
Quel que soit le produit choisi, procédez à une cure de 20 jours, renouvelable le mois suivant.
Didier Le Bail
(1) Grâce à un nouveau test urinaire capable de détecter à la fois le bisphénol A et ses sous-produits (métabolites), une équipe de recherche de l’Universi- té de Washington a récemment mis en évidence que la dose de bisphénol A présente dans nos organismes pourrait être en réalité plus élevée que ce que l’on avait estimé jusque-là.
(2) Autrement dit capable de protéger le foie agressé par l’afflux de toxiques (action antihépatotoxique).
L’option charbon végétal activé pour les plus intoxiqués
Le dernier acte du processus de détoxification hé- patique se joue dans l’intestin. En cas de mauvais transit ou d’hyperperméabilité intestinale, on s’ex- pose au risque d’auto-intoxication par réabsorp- tion excessive de toxiques et toxines. Au besoin, ne pas hésiter à recourir à cette véritable « pompe à poisons » qu’est le charbon végétal activé. Il est en effet capable de capter dans l’intestin une très grande variété de substances étrangères indési- rables, notamment les endotoxines bactériennes, les composés organiques volatils (COV) et les pes- ticides.
La puissante faculté d’adsorption du charbon vé- gétal activé fait que sa prise doit être espacée de celle des médicaments et des plantes (laissez au moins passer 2 heures). La cure ne doit pas excé- der une dizaine de jours, quitte à la renouveler le mois suivant si nécessaire. Prudence en cas de constipation chronique.
Artichaut
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