Page 13 - Rebelle-Santé n° 193
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LA CHRONIQUE DE PINAR
individu est particulier » dit-il, donc il les écoute et les observe attentivement. Il leur vient ensuite en aide, avec ses connaissances, l’aide de son nouveau matériel, mais aussi grâce aux compétences de ses collègues.
Selon lui, un naturopathe doit tou- jours travailler en réseau. Jacques garde un lien très fort avec ses for- mateurs, avec les personnes qui ont été, pour lui, les plus impor- tantes lors de sa formation.
Dans mon dernier article, je vous avais dit qu’il ressemblait à un horloger et que son regard sérieux vous donnait l’impression qu’il était toujours en train de réparer quelque chose de fragile. Avec la même attention, comme une araignée délicate et attentionnée, il tisse des liens. Avec lui, j’ai dé- couvert un impressionnant réseau de personnes qui œuvrent pour le bien-être de leurs contemporains. Grâce à Jacques, j’ai rencontré Georges Silva, par exemple, un réflexologue chevronné, son an- cien formateur, son nouvel ami et son nouveau collègue. C’est un vrai sage. Jacques apprécie ses conseils qu’il suit attentivement. Ils partagent la même analyse
quant à la privatisation de tous les domaines médicaux et luttent ensemble pour l’autonomie des personnes contre ce système mar- chand.
J’ai demandé à G. Silva son avis sur Jacques, son ancien élève, son nouvel ami : « Il est sérieux, très assidu au travail. Il est à l’écoute, il partage, il est efficace. J’ai senti sa force au cours des formations. Bien entendu, je ne mets pas de côté le rôle important que jouent les lasagnes de Maryne et les délicieux produits de leur épice- rie dans notre amitié... Mais je travaille avec lui parce qu’il est sérieux et intelligent. »
Oui, ils travaillent ensemble. Georges est essentiel dans le ré- seau tissé autour du nouveau ca- binet de Jacques. Quand Jacques constate que son patient a besoin des mains d’un réflexologue, c’est Georges qui intervient. Georges Silva, attaché à son autonomie, n’utilise, quant à lui, jamais de machines : « Je suis un mécani- cien. J’utilise mes mains. » Chacun d’entre vous, lectrices et lecteurs de Rebelle-Santé, connais- sez la réflexologie plantaire, à laquelle le magazine consacre même chaque mois une rubrique.
Je m’y intéresse moi-même et, en rencontrant Georges, dont c’est la spécialité, je pense avoir décou- vert un « sage » qui, au-delà des soins qu’il prodigue, est un véri- table philosophe. Je vais rapide- ment retourner le voir dans son cabinet (2) pour étudier de plus près sa manière de soigner. Depuis que je suis montée dans le bateau de Jacques et Maryne, ces derniers m’emmènent vers des personnes passionnantes, vers des récits étonnants. Grâce à eux, je suis entrée dans un réseau de naturopathie constitué de belles personnes qui forment les pétales d’une jolie fleur.
Je vais continuer à suivre l’épa- nouissement de ce réseau de thé- rapeutes, cette fleur étonnante aux pétales multiples.
Pınar Selek avec la collaboration d’Alain Desgranges
(1) Jacques Jaulin, naturopathe, 3/5 rue Edouard Scoffier 06300 Nice (2) Georges Silva, 35 rue Barberis 06300 Nice
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