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LA CHRONIQUE DE PINAR
le définit. Elle y est devenue jar- dinière : « À Longo Maï, j’ai prati- qué le maraîchage bio, j’ai cultivé des légumes et des plantes médi- cinales pendant 15 ans, dans un grand jardin destiné à l’autosubsis- tance. »
Dans ce riche environnement, elle s’est naturellement intéressée à l’utilisation des plantes médici- nales et à la nutrition. C’est ainsi qu’elle a commencé à approcher la naturopathie. Elle a accumulé des connaissances en autodi- dacte, mais cela ne suffisait pas : « Je n’arrivais pas à utiliser ce que j’apprenais. »
Elle est donc allée plus loin pour mettre de l’ordre dans ses connaissances et pour pouvoir les mobiliser rapidement, de manière adaptée et en confiance. Marion a donc suivi une formation de naturopathe à l’école Aesculape, à Meyreuil dans les Bouches-du- Rhône, une « excellente école, à la fois sérieuse et très humaine ». Très reconnaissante envers tous les membres de l’équipe, elle les re- mercie encore aujourd’hui de tout ce qui lui a été transmis. Là-bas, elle a appris à voir les personnes dans leur globalité et non au tra- vers de leurs seuls symptômes, en prenant en compte le corps et l’es- prit, puisque tous deux impactent les processus de santé : « La natu- ropathie considère la personne dans son environnement écolo- gique et social. Et elle intègre les dimensions philosophiques et exis- tentielles : est-ce que je vis l’exis- tence que je souhaite profondé- ment ? Mon quotidien fait-il sens ? Est-ce que mes besoins de recon- naissance, de contribution, d’épa- nouissement sont comblés ? etc. Cette prise en compte de toutes les dimensions de l’être m’a séduite dans la naturopathie, ainsi que les outils qu’elle utilise. » Le sujet de son mémoire de fin d’études est significatif : « La naturopathie, un chemin vers l’autonomie ».
En septembre 2013, c’est avec cet objectif qu’elle s’est installée comme naturopathe-iridologue.
Les yeux, c’est comme les pieds ?
Marion Henry commence la séance par lire notre état de santé dans nos yeux. Ce que Georges Silva (voir Re- belle-Santé N° 193, NDLR) ou Ro- man Graf voit sous les pieds, elle le voit dans les yeux, d’autres miroirs du corps. Peut-on ainsi lire ce qui se passe dans notre corps ? Oui, répond-elle : « L’iridologie permet d’avoir un premier aperçu des res- sources et des zones de fragilité d’une personne grâce à l’observa- tion de ses iris. » Cette observation
constitue également un bon outil pour prévenir un grand nombre de déséquilibres de l’organisme. Car il s’agit, avant tout, de cher- cher comment être en équilibre au quotidien : « Qu’est-ce que je peux changer dans ma vie de tous les jours (dans mon alimenta- tion, dans mon emploi du temps, dans mes relations, etc.) pour aller mieux ou me maintenir dans un état de bien-être ? » Réfléchir à son alimentation, pratiquer des exercices physiques, des respira- tions et des techniques de mise en équilibre émotionnel en premier
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