Page 111 - L'AVENTURE DE JABER
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L’Aventure de Jaber
Et voici un rapprochement de détail entre les deux textes :
L’Aventure de Jaber :
FEMME 2, en s’asseyant. - Ouf !... On a mal aux pieds à force d’attendre. HOMME 2.- A quoi ça sert de le dire ? Nous attendrons. Il nous faut du pain. HOMME 3, il s’assoit à son tour. - En ce moment, le plus important c’est le pain. Si vous en avez chez vous, vous êtes à moitié sauvés.
FEMME 1.- Surtout que nous avons des enfants qui crieront s’ils n’ont pas leur pain.
HOMME 2.- Nous ne partirons pas avant d’avoir eu du pain pour trois ou quatre jours.
Germinal :
- Puis, comme ils [les enfants] criaient plus fort en demandant du pain, elle [la Maheude] fondit en larmes. (VIe partie, chap. 2)
- Et tous frémissaient, bégayaient d’une voix étouffée :
« J’ai une mère, j’ai des enfants. Il faut du pain. » (VIIe partie, chap. 6)
VI. La Terre
La veillée est une réunion familiale ou de voisinage qui se déroule après le repas du soir. On y échange les idées, on discute des problèmes quotidiens ou on écoute un récit de l’histoire locale.
a. Dans L’Aventure de Jaber nous assistons à une veillée dans un café populaire où est réuni un groupe d’habitués venus se délasser après une journée de travail, boire du café ou du thé et pour certains fumer le narguilé mais surtout écouter père Mounès, le conteur populaire, qui vient lire à son auditoire des récits historiques racontés par les chroniqueurs. Ce soir-là, c’est l’histoire de Bagdad tombée aux mains de l’ennemi suite au conflit entre le calife et son vizir.
Dans La Terre, nous avons une veillée à la campagne et le conteur/lecteur est Jean, l’étranger, car il sait lire. Dans un livre « de propagande bonapartiste », il leur raconte l’histoire générale du paysan depuis l’origine jusqu’à la Révolution puis l’époque napoléonienne.
b. Le point commun entre les deux récits est ce que subit le peuple de la part des grands (califes, vizirs, rois, seigneurs, clergé) comme corvées, impôts et privations.
c. En écoutant l’histoire de Jacques Bonhomme, les personnages de la veillée s’identifient à lui, compatissent avec lui et voient dans son histoire la leur
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