Page 66 - Gulf Precis (VII)_Neat
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farsakh en 6 ou 7 hcurcs au plus. Votro Altesse voit que 4 ou 5 jours oprba avoir quittf la
rivibro do Dizfoul la flottille pourra naviguer dans' les eaux du Kcrkba et remoutor sans peine
jusqu’on fnco do la villo de Kermanchab.
Afin do convaincro Votro Altcseo do la facility do ces manoeuvres j'ajouto a co mdmoire
quolquos gravuros relatives b uno expedition franjaiso qui vient tout dermbremonfc do rcconnaitro
lo cours do 1’OgJiaio, flouvo de l’Afriquo ocoidentalo ot tributairo do l'Ocdan Atlantiquo. Cotto
expedition so composo d’uno flottille do 7 obaloupcs b vapour, et nvco 125 metros do voie de
chcxnia do for portatif,, ello a traverse faciloment tous les obstaclo ct remonte lo cours du
fleuve juBque prds de sa source.
Les reaultats ou’on peut obtenir avec ce obomin do for portatif sont tollomcnt morvoilleux
qu’il serait trds facilo do transporter de Mobamcra ou do Bouchir jusquo dans lo Zaionddroud
touto uoo flottille do Gbaloupes b vapour sans on ddmontor unc seulo pifeco.
Les avantages'qui doivent rosulter do etablissoment d’uno voio navigablo entro Kerman-
ebah and Mobamera sont incalculable. Tout lo commcrco do PEuropo ci dcs autros parties
du mondo avco la Persa so fora incontostablement par cetto voio ct Bans parler do Timpor-
tancc considerable que prendraient Mobamera ct Kermanchab, on reliant cetto dernibro villo
b Teheran ot a Isfahan par do bonnos routes ou par des chemins do fer dconomiqoes b voie
dtroite, cos deux grandos villcs do la Porso no seraionb plus qu' a quolquos jours du Golfe
Pereique.
Dans tous les cas, ah moment ou do nombreuses exploration sciontifiquos so font en Asie,
en Afrique et en Ameriquo il serait glorieux pour Votre Altesso d’ordonner uno expedition qui
•urait pour bat do rcconnaitre les cours d’eau dcstinees b former la voie navigable ao co projet
et de voir son nom dejb illustro cn Europe figurcr b cote do deux dcs grands explorateurs de oe
sibcle.
Je prio Votre Altesso do vouloirbien jeter un coup d'ceil favorable sur co projefc mais quelle
que soit la decision qu’ello prendra jo serai bcureux 6i j’ai pu lui montror par co travail que
depuis bientOt uno anode que j'ai lo bonbour d'dtre attache b son augusto personne je n’ai pas
cesse un seul instant de cbercher b mo rendre utilo dans ma profession ot de justifier ainsi la
haute faveur qu’ollo m’a faite en me permettant de oonsacrer a son service mes foibles capacities.
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U 26 Fbricr 1683. S F. VAUVILLIER.
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