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Les finances
Au 1 janvier, l’entreprise dispose donc d’une vue complète de
er
l’exercice reprenant les montants prévisionnels (figure 1).
Au fur et à mesure que le temps passe, que les factures
fournisseurs sont encodées et que les factures de vente sont
émises, il est possible d’afficher une vue générale où le réel
remplace le budget. Le résultat de fin d’année est recalculé
automatiquement (figure 2).
Cette fonctionnalité permet de suivre – pratiquement en temps
réel – les résultats de l’entreprise, et de savoir par exemple si on
dépense trop ou si on reste dans les prévisions.
Lors de l’établissement d’un budget - quel qu’il soit et quelle que
soit l’entreprise - la difficulté majeure réside dans l’estimation
des "recettes". En effet, estimer en octobre de l’année x ce que
l’on va vendre en novembre/décembre de l’année x+1 n’est pas
chose aisée.
Pour les dépenses, en général, c’est plus simple. A situation
inchangée, on prend les dépenses de l’année en cours (avec le réel
de janvier à septembre, et avec le budget d’octobre à décembre) et on ajoute
un pourcentage par classe comptable, par exemple - frais
généraux : 3%, salaire : 4%...
À la fin de chaque mois pendant l'exercice, il est d’usage -
spécifiquement pour les recettes (les ventes) mais aussi pour toutes
les rubriques du budget - d’ajouter un nouveau forecast (en plus ou
en moins) pour les mois suivants afin de se rapprocher au
maximum de la réalité.
On peut considérer en effet qu’il est plus facile, fin janvier,
d’estimer ce que l’on va vendre en février, mars et avril par
rapport à ce que l’on avait prévu en octobre de l’année
précédente.
Examinez la situation au début février de l’exercice en cours : la
colonne de janvier affiche les montants réels des recettes et des
dépenses, la colonne budget (accepté par la direction générale)
les mois suivants , et la colonne "forecast" les adaptations (figure
3).
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