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Du doute vers la confiance en soi

pouvaient subir quelques ajustements sans pour cela avoir cédé
à l’une ou l’autre négociation.
En pratique, les principes de base que l’on a à un âge avancé
sont les mêmes que ceux que l’on avait lorsque l’on était jeune,
mais ils ont – peut-être – été légèrement adaptés, modulés.

Alors, comment s’opèrent ces changements, ces ajustements ?

Dans mon cas, le processus a toujours été le même.
C’est lors de rencontres, d’échanges, de conversations avec des
personnes marquantes, dont les propos avancés étaient – sur
certains de mes principes de base – différents des miens.
Souvent, après, au calme, ces propos revenaient à ma mémoire,
et me forçaient au raisonnement.
Certains raisonnements me conduisaient au résultat qu’il y avait
de bonnes choses dans les propos tenus par mon interlocuteur,
que ceux-ci ne modifiaient en rien mes fondamentaux, mais
m’invitaient à les ajuster.

C’est de cette manière que les principes de base que j’avais dans
ma jeunesse, je les ai encore aujourd’hui, mais quelque peu
ajustés.

1 exemple concret d'ajustement d’un principe de base.
er
A l'âge de 25 ans, au début de ma carrière, je pensais qu’il était
préférable de ne pas tolérer l'échec dans ses actions. Je pensais
que toute erreur devait être considérée comme inacceptable et
que je devais réussir ce que j’entreprenais.
Au fil du temps, j’ai suivi un séminaire, j’ai rencontré une
personne marquante… et j’ai compris que l'on pouvait avoir une
perspective différente sur l'échec.
Dans chaque contexte, il y a eu un partage d’expériences pour
expliquer comment certaines erreurs m'avaient en réalité aidé à
apprendre, à grandir et à réussir davantage dans le futur.

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