Page 165 - Une vie, ma vie, mon parcours

Mes voyages en Harley-Davidson

Pour l'organisation, nous avions la chance d'être
accompagnés par deux personnes qui géraient une agence de
voyages spécialisée USA et, surtout, qui roulaient aussi en
Harley-Davidson. Ils avaient déjà fait ce trip plus de vingt
fois. Ils connaissaient le trajet sur le bout des doigts. L'un
ouvrait la route et l'autre fermait le cortège. Ils avaient des
casques avec un système radio intégré très utile pour la
traversée des villes.
En pratique, les motards louaient leur modèle Harley-
Davidson de prédilection . Personnellement, j'ai loué une
129
Road King, car c'était la moto que j'avais et je ne voulais pas
prendre de risque. Les femmes qui accompagnaient allaient
soit à moto avec leur mari ou conjoint, soit louaient une
voiture décapotable. Nous avions, pour fermer le cortège, un
minivan avec chauffeur qui accueillait les valises, des
boissons fraîches et une moto de réserve. Nous ne voulions
pas courir le risque de rater un si beau voyage pour une
panne mécanique.
Lorsque nous étions à une vingtaine de kilomètres de la

halte suivante, le chauffeur du minivan partait en avant afin
de préparer le check-in et déposer nos valises dans les
chambres. Un rêve !
Tous les soirs, avec l'organisateur, nous faisions à quelques-
uns un débriefing de la journée et préparions le trip du
lendemain. C'était très professionnel.
En 2004, nous y sommes retournés avec la même bande
de motards. Cette fois, nous sommes passés par New York
où nous sommes restés 4 jours. Découvrir New York est déjà

129 Les loueurs avaient des contrats avec la société Harley-Davidson. Ils avaient
toujours des motos de l'année qu'ils gardaient 6 mois et pouvaient ensuite les
rentrer chez Harley-Davidson. Nous avions donc toujours les nouveaux
modèles.

165