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Ma carrière professionnelle - l'IRE
positivement (2 protons) ionisaient sur quelques
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centimètres l'air ambiant confiné dans un petit tube en acier.
Cette ionisation produisait un courant électrique qui était
amplifié pour pouvoir le mesurer. La valeur du courant
électrique était inversement proportionnelle à la vitesse du
vent. En effet, sans vent, l'ionisation produite générait un
courant électrique d'une valeur, disons de 'x'. Plus le
déplacement d'air était fort et plus il emportait des
électrons, ce qui diminuait la valeur de 'x', donc du courant
électrique. La difficulté résidait dans le fait que les variations
de courant n'étaient pas linéaires par rapport à la vitesse du
vent que l'on voulait mesurer. Après la calibration, on
obtenait l'équivalence entre le courant mesuré et la vitesse
du vent. Cet appareil était beaucoup plus sensible que les
appareils existants, tous basés sur un principe mécanique
(hélice tournante).
Après 6 semaines de travail, vers le 15 novembre 1975,
l'IRE m'envoya 10 jours au Salon des Inventions de Genève
où nous avons obtenu un prix. L'appareil fut remarqué par
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une société allemande spécialisée dans les anémomètres.
Des projets de collaboration furent entrepris. Comme
technicien, je me suis déplacé plusieurs fois dans la région
de Munich pour développer avec les équipes techniques de
la société un modèle semi-industriel. Les performances
étaient bonnes, les caractéristiques mécaniques étaient
excellentes et la logette qui devait contenir la fine lamelle
66 L'ionisation a pour effet de libérer des électrons de leurs atomes. C'est la base
du courant électrique.
67 La société ROTAMETRE localisée à Munich.
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