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Ma carrière professionnelle - l'IRE
était très élevé, mais dès que l'on arrêtait la machine, celui-
ci redescendait assez rapidement.
Après avoir effectué les différents travaux prévus, à la sortie
de la zone chaude, tous nos habits étaient confinés dans des
conteneurs spéciaux et nous devions passer sur des
appareils beaucoup plus sensibles pour vérifier qu'aucune
contamination radioactive n'était présente. Nos appareils
corporels étaient aussi vérifiés et réinitialisés pour la
prochaine utilisation.
Chaque année, une maintenance importante était
planifiée parfois sur plusieurs semaines. Celle-ci était
préparée avec minutie des mois à l'avance. Tout était
parfaitement planifié. Nous savions dans quel ordre nous
devions exécuter les tâches et pour chaque tâche, le temps
que nous pouvions rester en zone chaude. Ces plannings
devaient être validés par le service du contrôle nucléaire.
Pour certaines interventions, si les temps prévus étaient trop
longs pour une seule personne, on organisait le travail en
équipe : au bout du temps maximum autorisé, une autre
personne prenait la relève.
Nous passions deux visites médicales par an. Je n'ai
jamais eu l'impression d’être en danger ou de courir le
moindre risque. Au contraire, les deux visites médicales
annuelles me rassuraient. Tout était sous contrôle.
6.3 Constatation - Etudes universitaires
Après quelques années de vie professionnelle, j'avais fait le
constat que les grands patrons étaient rarement des
ingénieurs. Cela pouvait s'expliquer par le fait que les
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