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La grande bataille d’Antioche
Les murailles fraichement conquises n’avaient pas encore
séché du sang versé par les croisés, que depuis les collines un
nuage sombre apparut à l’horizon.
Ce n’était pas un orage, mais la poussière soulevée par des
centaines de cavaliers, fantassins turcs venus reprendre
Antioche.
L’armée chrétienne épuisée par des mois de siège se préparent
pourtant à livrer une nouvelle bataille, peut-être la dernière.
Sous les bannières claquant au vent, le Baron de Hautpoul et
le seigneur de Nogarède, au côté du Comte de Saint-Gilles qui
haranguent ses hommes.
Le chevalier Pierre-Raymond à ses côtés son écuyer Romain
qui ajustait le harnais.
Raymond, fils de Garcin et de Carole aligne ses hommes avec
calme, impressionnant pour son jeune âge.
Dans les charrois- hôpitaux, Elvire de Saint-Gilles, Eloïse de
Nogarède, de Carole organisaient la défense intérieure. Les
moines- médecins disposent les tables, chauffent l’eau, les
herbes, et pensement.
Alezais et Marie, aidèrent à porter les sceaux.
Angèle et Bertrand consolent les enfants des pèlerins.
Les trompes turques sonnent l’assaut, le fracas se déchaîne.
Des vagues de cavaliers turcs vinrent heurter les lignes RENA - Les Compagnons Forgerons
chrétienne.
Raymond a la tête de sa compagnie bloque plusieurs assauts,
ses coups sont surs, d’une voix grave et puissante cri !
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