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-mon époux, Nogarède dit vrai, si vous vous détournez de
Jérusalem avant d’y avoir posé les pieds, on dira que vous
avez abandonné, le vœu que vous avez prononcé devant dieu
et devant les hommes.
Le Comte s’soupire, secouant la tête :
- je n’abandonne pas, mais je vois loin. Quand Jérusalem
sera notre, d’autres querelles naitront. Il faudra des terres, des
bastions, des comtés pour assurer la survie des nôtres, je le
sais Tripoli sera mien un jour.
A ces mots, Nogarède incline la tête, acceptant en silence
cette vision.
Il sait que le Comte de Toulouse a la sagesse des princes, mais,
il sait aussi que seul Jérusalem peut unir encore les croisés
épuisés.
RENA - Les Compagnons Forgerons
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