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La pleine fertile de tripoli
Après de longues semaines de marches la colonne et les
pèlerins occitans atteignirent la pleine fertile de tripoli. Les
champs verdoyants, les vergers d’oranger et les oliviers
offraient un spectacle bien différent des montagnes froide et
des vallées aride. Le campement chrétien s’installe à l'abord
de la ville de Tripoli, dans l’attente des autres grands seigneurs
et leurs contingents.
Un soir dans sa tente, le Comte Raymond de Toulouse convia
ses proches conseillers, à voix basse il parle d’abord à dame
Elvire son épouse.
Puis fit signe à Pierre-Raymond de Nogarède de s’approcher.
Le Comte avait le visage fatigué marqué par les deuils et les
nombreuses années de marche pour le christ.
Il passe une main lourde sur l’épaule de son vassal, Nogarède
frère de souffrance, tu as vu comme moi les nôtres tomber de
Nicée jusqu’au murailles d’Antioche.
-Jérusalem est proche, mais mon Esprit s’inquiète.
-Tripoli est riche, Messire, votre bannière c’est avancé
jusqu’à portée par le sang de vos fidèles compagnons.
Jérusalem est le but que nous avons juré d’atteindre,
même si dieu veut que vous battissiez ici une demeure, il faut
d’abord que la cité tombe, sans cela aucun de nous ne RENA - Les Compagnons Forgerons
connaîtra le repos.
Elvire l’épouse du Comte de Toulouse prit la parole a son
tour.
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