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Romain l’écuyer de Pierre-Raymond, observe le seigneur
Arnaud de Montgey avec respect, s’incline et déclare.
-Soyez le bienvenu messire, vos bras seront précieux
dans cette guerre sainte.
Dans son regard brillait l’admiration d’un jeune homme.
Prêt à apprendre d’un nouveau chevalier.
Le capitaine Raymond s’approcha à son tour, il offrit une
accolade franche à Arnaud.
-Nous avons perdu tant d’hommes sur ces terres.
Dieu soit loué qu’il en envoie encore pour renforcer nos rangs.
Constance, jusqu’à la, occupée auprès des malades, oublia ses
inquiétudes et sourit la première fois depuis une semaine.
Elle trouva en dame Angélique une confidente, presque une
seconde mère à qui elle se mit aussitôt à parler avec l’ardeur
d’une fille.
Quant aux jumelles, elles accoururent en riant s’accrochant
aux jupes d’Angélique.
- Tante ! peux on vous appeler comme cela !
Dame Angélique
- Bien sûr que oui.
- tu viens marcher avec nous jusqu’à Jérusalem.
-Oui, répondit dame Angélique, leurs yeux brillaient de
joies, car dans ce monde de fatigue et de peur.
Bertrand encore faible après sa blessure se redresse
courageusement pour saluer son oncle. RENA - Les Compagnons Forgerons
Arnaud pose sa main sur l’épaule de Bertrand.
- petit tu guériras. Quand nous entrerons dans Jérusalem,
tu porteras toi aussi un rameau d’olivier.
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