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Les enfants Bertrand et Angèle serrent les mains de leur mère
Carole récitant les psaumes que le père Roland leur avait
appris à la Nogarède.
Constance émue marche au côté de son chevalier.
Tandis que Alazaris échange un regard complice avec Etienne,
tous deux retenant leur promesse secrète.
Sous les murailles de Jérusalem résonnent des chants
chrétiens. Les Sarazins postés sur les remparts regardent avec
colère ce cortège d’hommes et de femmes prosternés
invoquant le ciel.
Soudain alors que la procession atteignit le mont des oliviers,
une troupe de cavaliers ennemis tente une sortie par une porte
latérale.
Le tumulte éclate dans les rangs, les prêtres brandirent les
croix plus haut encore, les dames se refugièrent derrière les
chevaliers.
Nogarède dégaine son épée et s’élance suivi par son écuyer
Romain, le choc fut violent, les sabres Sarazins frappent, mais
la fois découplait la force des croisés.
Romain d’un mouvement habile abattit le cheval d’un ennemi
qui menaçait son seigneur.
Nogarède profitant de l’ouverture, fendit l’air de son épée et
repousse l’assaut.
Rapidement d’autres chevaliers accoururent, Robert de
Flandre, Robert de Normandie et même Etienne de Blois qui
s’est juré de laver son honneur perdu.
En quelques instant la sortie fut contenu, les assaillants se RENA - Les Compagnons Forgerons
replièrent derrière les portes de la ville sainte.
Les chants reprirent encore plus fervents comme si cette
épreuve n’avait fait que renforcer la foi des pèlerins.
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