Page 167 - RENA3
P. 167
Un soir, la lune qui éclaire le campement chrétien.
Etienne veillait auprès de d’Alazaris lui confiant à voix basse.
-Quand la ville tombera, je demanderai ta main à ton
père.
Mais jusqu’à Jérusalem, Gardons notre Secret.
La jeune fille hocha la tête, émue, jura encore une fois qu’ils
tiendront leurs promesses.
Constance, elle recevait chaque jour la visite discrète de son
chevalier, ils parlaient peu, mais leurs regards en disaient long.
Raymond de Saint-Gilles, passe souvent inspecter les travaux,
sa dame Elvire et Eloïse de Nogarède l’accompagnent parfois.
Elles aussi distribues des mots d’encouragement aux hommes
qui s’épuisent
Un soir sous sa tente le Comte s’entretient à voix basse avec
ses proches, parmi lequel Pierre-Raymond de Nogarède et
Arnaud de Montgey.
“Bientôt viendra, Bientôt viendra le jour où nous frapperont
Jérusalem d’un seul élan, mais il nous faut encore de la
patience.
Que nos hommes prient et travaillent, car sans la main de
dieu, nos armes ne suffiront pas.”
Chaque jour qui passe semble interminable.
Le soleil accablant brule les fronts, la soif tenaille les gosiers.
Pourtant les tours s’élèvent, menaçantes et les croisés sentent
qu’on touche au but.
RENA - Les Compagnons Forgerons
La nuit précédant l’assaut, les dames se réunissent, Eloïse,
Angélique, Elvire, Carole et bien d’autre tinrent conseils, elles
juraient d’encourager les hommes jusqu’au dernier instant, et
- 163 -
