Page 170 - RENA3
P. 170
de fantassins de la montagne noire prêt à couvrir l’avancée.
Garcin lui-même, le forgeron devenu combattant, tient un
lourd marteau de guerre, frappants les planches pour resserrer
les cordages qui craquaient sous l’effort.
Du haut des murailles, les défenseurs musulmans déversent
des pierres, des flèches, du feu grégeois.
Le ciel se remplit d’une pluie noire et ardente. Plusieurs tours
sont en flammes avant même d’atteindre les murs. Mais celle
de Nogarède résiste, protégée par les peaux et part les prières
des dames restées au camp.
Angélique, marie, et Eloïse agenouillées devant la crois de la
procession, prient à haute voix.
Alazaris, Bertrand, Angèle tremblants tiennent des seaux
d’eau, prêt à courir si le feu se propage jusqu’au camp. Au
milieu du tumulte, un cri se fit entendre.
“ pour le christ, pour Jérusalem.”
Les croisés toulousains poussèrent un rugissement.
La tour, où, se trouve les seigneurs de Nogarède et de
Montgey atteint enfin les murailles, Un pont en bois fut
abaissé reliant la tour aux remparts.
Pierre-Raymond et Arnaud, brandissant leurs écus aux armes
de la Nogarède et de Montgey.
Romain et Renaud bondissent derrière leurs seigneurs, suivi de
Etienne et de Raymond avec une cohorte de ses hommes
s’élancèrent, l’épée haute, leurs écuyers juste derrière.
Romain reçut un coup de lance qui entaille son épaule, mais il
tient bon et repousse l’assaillant. RENA - Les Compagnons Forgerons
Raymond s’élance à son tour avec son groupe, hurlant son cri
de guerre.
- 166 -

