Page 171 - RENA3
P. 171
La mêlée fut sanglante, les épées frappant contre les boucliers,
les corps s’écrasants dans un chaos de fer et de cris. Etienne et
Raymond a grand coup de hache ouvrirent un passage.
Après plusieurs heures de combats, les bannières de Toulouse
et de ses vassaux flottèrent sur les murailles de la cité sainte.
Alors un cri immense s’éleva Jérusalem est prise.
Les portes s’ouvrir de l’intérieur.
Les croisés se précipitent dans la ville. Les cloches de l’église
du saint sépulcre muette depuis des décennies sonnèrent à
toute volée.
Pierre-Raymond et les autres seigneurs posèrent enfin leurs
pieds dans Jérusalem, beaucoup tombèrent à genoux en
larmes, Romain, Étienne, Raymond, sanglotèrent comme des
enfants.
Dans le camp des dames. La nouvelle parvient bientôt, Eloïse
serre son fils Guillaume contre elle en murmurant
“C’est fini mon enfant la ville du Christ est notre.”
Constance, Alazaris, Marie, Angèle, Bertrand se jetèrent dans
les bras, des uns des autres.
Carole le visage couvert de larmes, lève les yeux au ciel, son
mari, ses fils, ses filles, tous ont survécu à ce jour d’épouvante
et de gloire.
Au loin les bannières des croisés flottent sur Jérusalem libéré.
Quand les clameurs de la bataille s’éteignirent la poussière, la
fumée recouvrent les rues de Jérusalem commencèrent à
disparaitre.
Dans la ville sainte le silence prend la place des cris. RENA - Les Compagnons Forgerons
Les croisés, épuisés, sanglants, se regardent incapable de
croire à ceux miracle.
- 167 -

