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Le matin suivant le camp chrétien s’éveille dans une
               atmosphère de recueillement. L’air sent encore la poussière et

               la sueur de la vieille, mais les visages sont illuminés

               d’espérance.

               Sous la tente des Nogarède, Eloise tenant son bébé Guillaume

               dans ces bras souriait à son époux,
                      -Hier, j’ai cru que ton sang coulerait sur ces pierres, mais

               le seigneur t’a gardé. Je sens que nos prières ne sont pas

               veines.

                Pierre-Raymond posa une main autour de son cou.

                      -Jérusalem tombera, j’en ai la certitude.


               Près de la, Constance et son chevalier se parlent à voix basse,

               profitant de la brève accalmie pour rêver d’avenir.

               Marie chante des quantiques à la gloire de dieu.

               Angèle elle donne un coup de main aux dames.

               Bertrand le plus jeune déclare fièrement à Garcin,
                      -Père, un jour moi, aussi je combattrai avec romain et

               Raymond.

                Garcin répondit en riant doucement

                      - Patience mon fils. Pour l’heure nous avons un autre
               combat, celui de tenir jusqu’au bout


                                                                                                                RENA - Les Compagnons Forgerons























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