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Des dizaines d’hommes armés se précipitèrent hors de la
porte nord, portant pot de feu et crocs pour mettre le feu
aux machines.
A moi les fantassins cri Romain déjà casquer a ses cotés
Étienne empoigne une pique.
En face le bélier de Nogarède, un lourd châssis bardé de peau
roulait, vulnérable.
Les assaillants lancèrent les feux grégeois, une gerbe
d’étincelles embrassa la housse.
Raymond bondit, d’un geste, il arrache sa cotte trempée et la
jette sur les flammes, puis grimpe sur l’armature, épée a la
main pour tailler les crocs qui retenaient le châssis.
Une lance frappa son bouclier, il pivote, désarme l’assaillant
d’un coup sec et d’un revers, fit basculer un second homme
sous les roues.
-Fermez le coin, les amis en avant.
Les vingt hommes se serrèrent boucliers jointifs, Etienne en
pointe, abaisse la hampe, le coin percute le groupe ennemi et
l’ouvrit net. On bascule les pots encore fumants dans le fossé.
Raymond, hésite, saute au sol, rattache la chaine du bélier et
couvrit la retraite de l’équipe de charpentier une flèche mordit
son avant-bras, il serra les dents tint la ligne le temps que la
machine roule hors d’atteinte.
C’est là que romain surgit avec quatre hommes de renfort, lui
lance un Ecu de rechange.
- Prend. RENA - Les Compagnons Forgerons
-Merci frère
- On ramène le bélier vivant, où, on me ramène mort.
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