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Louis s’agenouille, Arnaud pose l’épée sur son épaule droite,
puis sur la gauche.
« Moi Arnaud de Montgey t’adoube chevalier.
Au nom de dieu, de Saint Michel, et de Saint Gorges.
Que ton bras serve la justice, que ton cœur demeure loyal, que
ta vie honore Montgey et ses alliés.
Angélique, les larmes aux yeux, s’avance et fixe ses éperons,
la paire qu’elle a préparée depuis longtemps.
« Mon fils, que ces éperons te conduisent toujours vers
l’honneur. Enfin un vieux chevalier vétéran de Montgey lui
remet une épée, prends cette lame.
Qu’elle soit ton guide, jamais ton maitre.
Alors les acclamations éclatent ;
« Montgey ! Montgey ! »
Guillaume bouleversé s’élance pour serrer son cousin dans
ses bras.
Louis lui glisse à l’oreille, un Jour, toi aussi tu seras chevalier.
Et ce jour-là, je serais ton premier témoin
La veillée après l’adoubement de Louis la fête commença,
les villageois allumèrent les grands feux de la Saint Jean,
autour desquels on dansait et chantait.
Les flammes montent vers le ciel, symboles de lumière, et de
renouveau,
Tous, voyaient, dans cette nuit claire un signe de bénédiction
pour le nouveau chevalier. RENA - Les Compagnons Forgerons
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