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Des hommes surgirent, trois maraudeurs armés de
gourdins et de vielles épées.
La première tente d’attraper la bride du messager,
Guillaume le cœur battant lance son cheval en avant et
abattit son écu de toutes ses forces, le choc résonne, le
bandit tomba à terre.
Louis, déjà, l’épée a la main fit face au deux autres, d’un geste
il pare leur attaque, repousse l’un deux à coup de pied.
Les sergents se jettent dans la mêlée, mettent rapidement les
maraudeurs en fuite.
Guillaume, essoufflé, serre son écu contre lui.
Louis s’approche regarde son cousin.
- bien joué cousin, tu as protégé le messager. Voilà ce que
doit faire un écuyer.
Guillaume, encore tremblant réussit à sourire.
-Si, je l’ai fait, c’est parce que je t’ai vu lever ton épée
sans hésiter, tu m’as donné du courage.
Le messager, soulagé, incline la tête, grâce à vous je peux
accomplir ma mission. Toulouse saura que Montgey veille sur
ses routes.
Ils reprennent la route, plus soudés que jamais.
Au retour, Arnaud les attend dans la cour du château.
Les cousins font le récit de l’escarmouche.
Arnaud déclare solennellement.
« Ce n’est qu’un petit combat, mais vous avez fait RENA - Les Compagnons Forgerons
honneur à nos maisons.
Louis tu as commandé avec fermeté.
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