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Un engouement

pour le métier

de coach

Même si le coaching reste un métier encore récent, il
s’est rapidement organisé et structuré pour tenter de
clarifier les frontières de ce qu’il est ou n’est pas. Le
mot coaching apparait aux États-Unis dans les années
1960 dans le monde du sport, puis en France et en
Europe au milieu des années 1990, même si cette ac-
tivité d’accompagnement existait bien avant qu’on y
accole le mot coaching. Un consensus existe mainte-
nant sur le fait que ce mot désigne une activité orien-
tée vers l’accompagnement et l’épanouissement de
1 la personne coachée. La richesse des publications sur

les conditions d’exercice du métier de coach, ce qui
le distingue des autres métiers, la nature des outils
et méthodologies utilisées, le sens donné à ce mé-
tier, ses sources et son utilité sociale et économique,
témoignent de la diversité des représentations qui y
sont associées. Avant qu’il puisse finir d’établir ses
fondations, le métier de coach a rapidement suscité
un engouement en même temps qu’une forte de-
mande de formation au coaching.

Ceux pour qui l’entreprise a été bien plus un lieu de
souffrance que d’épanouissement, du fait des exi-
gences accrues de productivité, d’une déshumani-
sation des relations managériales, du manque de
sens, ont certainement été séduits par un métier où
le contrat commercial se substituait au contrat de
subordination et dans lequel on développe son au-
tonomie pour accompagner le développement des
clients, les aider à remettre du sens dans leur vie et
contribuer ainsi de façon indirecte à rendre l’entre-
prise meilleure.

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