Page 4 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE BIS
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siècles... Ils se créent de véritables dynasties de marchands-fabricants
roubaisiens.
En l'an 1800, la population atteint 8.000 habitants. En 1820, la machine à
vapeur fait son apparition..., en 1843, ce sont les " self-acting mules" grâce à
Louis Motte-Bossut. Les grands ateliers mécaniques se développent alors.
A la fin du 19ème siècle, le rayon d'action de la ville s'étend au monde
entier, et à l'Exposition Universelle de 1889 à Paris, huit maisons
roubaisiennes sont représentées.
En 1911, Roubaix est le centre européen du textile, et reçoit la visite du
président Armand Fallière. C'est l'apothéose : la ville héberge l'Exposition
Internationale du textile et l'Hôtel de Ville, œuvre de Victor Laloux édifié à (la
gloire de l'industrie textile), est inauguré.
En 1914, c'est la guerre; 4 ans d'occupation laissent Roubaix nue et
décharnée. Tous les stocks, tous les outils, beaucoup d'hommes ont disparu.
L'industrie textile est exsangue.
Pourtant, en 1929, Roubaix a retrouvé sa place de capitale du textile.
La crise de 1929 survient, puis les grèves de 1931-1932.
Cette grande prospérité économique liée en partie à la révolution
industrielle n'est pas sans engendrer des conditions de travail difficiles.
Jean Lebas, un enfant du pays et maire de Roubaix de 1912 à 1940, est
l'auteur d'initiatives sociales hardies.
C'est à lui que l'on doit l'expansion des cantines scolaires, le premier
centre aéré de France, l'école de Plein Air et la création en 1924 des
habitations à Bon Marché.
C'est à nouveau la guerre et Roubaix sera frappée dans son cœur.
Jean Lebas meurt en déportation.
De son passage à la mairie, il nous a laissé une piscine, symbole de
mélange social, maintenant transformé en musée, les beaux-arts et les
créations textiles s'exposent.
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